Annales des Mines (1836, série 3, volume 10) [Image 236]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

466.

LErrats SUP. L'AMÉRIQUE .b11 NORD.

dans les salons; on l'emploie dans un très.grand

APPLICATION De Pair chaud et de la vapeur d'eau aux souf-

nombre de fabriques pour chauffer des chaudières.

Ou commence à s'en servir à bord des bateaux à vapeur. Sur le Columbia, qui va., de New-York à Charleston , j'ai vu hi ûler de l'anthracite régulièrement. On ne brûle pas autre chose sur les bateaux qui vont de New-York à Jersey-City, de

fleries clans les fo' rges de maréchaux (1).

L'anthracite n'existe, au moins n'est exploité

M. Guenyveau ; professeur de métallurgie à l'école des mines de Paris, propose, dans un ouvrage fort intéressant sur de nouveaux procédés métallurgiques, l'emploi d'un mélange d'air et de vapeur d'eau pour les souffleries des foyers

qu'en Pensylvanie , dans les montagnes comprises entre le Susquehannah et la Delaware. 11 y a trois a ux sources centres principaux d'exploitation; du Schuylkill , l'autre à celles du Lehigh, le troi-

empressons de faire connaître les résultats d'expériences qui ont été faites en Würtemberg avec

l'autre côté de l'Hudson. En i836, le docteur Hott l'a essayé avec succès sur les bateaux à vapeur Noveb)-, entre New-York et Albany.

sième à celles du Lackawaxen. Ces trois cours d'eau sont des affluents de la Delaware. Le tableau suivant montre quelle a été chaque année la quantité de tonnes d'anthracite extraites et conduites au marché depuis l'origine jusqu'à présent. ANNiES.

LEH1GH.

SCHUYLAILL.

LACKIWAN.A.

821

365 1.0'23

a

,

1822 1823

2.240 5 823

a

.

1824 1825 1826

9 54,

^

1820

1827 1828

1829 1830

28.393 31.280 32.074 30.232 25.110 41.750 40.965

1831 1832 1833 1831

75000 124000

t835

13800o

106.214

5.3o6 16.835

29 492 47.181 78.293

89.9'4

81.851 209.271

250588 2,6 691 339508

. 7 000 42.000 . 51 000 81.3oo 111 777

43,7.0

80 000

TOTAL.

d'affinerie. 11 pense qu'on pourrait essayer l'usage de ce mélange avec espoir de succès. Nous nous

ce mélange, dans les forges de maréchaux, et qui conduiront peut-être à les tenter aussi dans les foyers d'affinerie. Les détails que nous allons donner sont empruntés au n° 39, année 1835, de la feuille hebdomadaire du Wartemberg. Ce journal décrit de la manière suivante l'appareil imagi né par M. Gross, maréchal-instructeur à l'école vétérinaire de Stuttgard

« L'appareil dont se sert M. Gross est di-

365 1.073

visé en deux parties principales, dont l'une est

2.240 5.823 9.541 33 699 48.115 61.566

destinée au chauffage de l'air, et l'autre au dégagement des vapeurs aqueuses conduites sur le

771 4[3

foyer pour le vivifier. » La première se forme d'une caisse en fer fondu

111.403 173.734 176.819 368 771

fermer le fond du foyer contre lequel s'appuie le

de 2 pieds de hauteur, sur i pied de largeur, et 6 pouces de profondeur, posée de manière à

486 365 376 636 557 5o8

a

(i) Journal de l'industri, l et du capitaliste , par MM. A. Perdounet, J. Burat, E. Flachat, nov.. i836, p. 3uo.

411