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APPAREIL DESTINÉ A METTRE LE FEU
349 où tous les fils se réunissent. A mesure que la pou-
Description d'un APPAREIL destiné à mettre le )eu, à la poudre des trous de mines, inventé par William Bickford, pelletier de Tuking-
dre est absorbée par la corde, elle coule dans f en-
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Mill, dans le comté de Corn'pvall, et pour
lequel un brevet d'invention a été accordé le 6 septembre 183-4; (Extrait du London journal and repertory, , etc... déc. 1835.)
L'appareil inventé pour comnatiniquer le feu à la poudre des trous de mines consiste en une corde de lin , chanvre, laine , ou toute autre substance de nature semblable, dans l'intérieur de laquelle est renfermée de la poudre ou toute autre matière combustible. La poudre est fbrtement pressée, et remplit tout l'intérieur de la corde, de manière à en faire une fusée continue. La fig. 15 de la Pl. IX fait connaître le mécanisme qui sert à confectionner la corde renfermant de la poudre ou toute autre matière combustible. Cette figure est une coupe verticale de l'appareil; a, a sont les fils de lin, de chanvre, de laine , ou de toute autre substance de nature semblable , qui
doivent composer la corde; lorsque l'opération marche, ces fils, enroulés sur des dévidoirs placés en dessous, se déroulent et viennent glisser sur des rainures b, en bois ou en roseau. Les fils passent ensuite dans des trous e, e, ménagés dans le cône renversé d, et qui convergent à la partie
inférieure et la plus étroite du cône. Là ils se réunissent et sont tordus en corde.
Pendant que la torsion s'exécute, la poudre que renferme un entonnoir ee soutenu par des piliers, tombe dans le centre de la corde, au point
A LA POUDRE DES TROUS DE MINES.
tonnoir et tombe dans le canal f pratiqué au centre du cône d, et aboutissant au point précis de la jonction des fils.
La torsion de la corde s'exécute au moyen d'une roue ou d'un peson qui saisit la corde à son,
extrémité. On ne conçoit pas bien comment la; corde est formée, car il est évident que l'instrument de torsion ne peut agir sur elle au delà de l'angle qu'elle fait en passant sous la poulie g. Pour empêcher les grains de poudre de s'échap-
per à travers les fils de la corde, on la trempe dans un vernis chaud. Par cette dernière opération on a aussi pour but de garantir la poudre de l'humidité , qui rendrait nuls ses effets. Lorsqu'on coupe des parties de cette fusée, on
doit avoir le soin de lier les extrémités avec un fil fin pour empêcher la poudre de s'échapper.
N. B. Nous avons vu les fusées décrites ci-dessus en usage dans plusieurs mines du Cornwall, lorsque nous les avons visitées en 1833. La poudre. qui constitue la charge est renfermée dans un sac de toile goudronnée. On enfonce un peu au iîtilieu de la poudre l'extrémité de la fusée, et on ferme ensuite le sac avec une ficelle que l'on serre fortement-autour de la fusée. Cet appareil etait usité , surtout dans les points où l'eau abondait, parce qu'alors beaucoup de coups étaient perdus faute d'avoir pu garantir la charge de l'humidité. Son usage parait être devenu beaucoup plus général, depuis cette époque, qu'il ne l'était alors.