Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 142]

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Quand on éteint une chandelle de manière à ce qu'il ne reste plus de partie embrasée dans la mèche, dans un lieu obscur on voit que celle-ci répand encore une certaine lueur pendant quelques instants. Si l'on frotte avec de la cire ou du suif un morceau de fer chaud, mais non lumineux, on aperçoit dans l'obscurité au-dessus de celui-ci une petite lumière d'un blanc pale. Ces phénomènes , et d'autres phénomènes analogues, avaient déjà été observés en 1798 par Wedgwood qui les attribuait à la phosphorescence ( Transactions philosophiques ). Je me suis asstiré qu'ils sont dus aus à une combustion imparfaite et qu'ils n'ont jamais lieu dans le vide.

EXTRAITS.

5, Dilatabilité de différentes natures de PIERRES et de MATERIAUX DE CONSTRUCTION; par M. Adi e

d'Edimbourg. (Compte de l'Ac., t. I, p. 56.) Dilatations linéaires pour une variation de température comprise entre 00 et 'ou, cent. Ciment romain.

Marbre blanc de Sicile Marbre dé Carrare Baguette de fer fondu Ardoise du pays de Galles Granite rouge de Peterhead Granite vert d'Aberdeen. Brique de la meilleure espèce. . . Tige d'une pipe de Hollande. . . Poterie de Wedgwood. Marbre noir de Galway (Irlande).

Tous les corps n'éprouvent pas cette combustion

à la même température. Elle a lieu pour le suif à 170 C. et elle exige 227o pour la cire. Delà vient que la chandelle brûle avec une odeur désagréable, tandis que la bougie ne répand aucune odeur.

Le suif qui se trouve au bas de la mèche dans une chandelle est assez échauffé pour éprouver un commencement de combustion, tandis que la cire

ne brûle pas à là partie inférieure de la mèche d'une bougie.

De la limaille fraîche de zinc, de fer, de cobalt, d'antimoine, de cuivre, etc., répand une faible lumière d'un bleu pâle, quand on la projette sur une plaque de fer chauffé un peu au-dessous du rouge ; mais le phénomène ne dure que quelques instants. Le fer chauffé au rouge, avant de redevenir obs-

cur, répand une faible lueur blanche pendant quelques instants

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o 0014349 0,001104o

0,000659 0,0011239

0,0°1°376 0,0008968

0,000794

0,00055°2 0,0004573 0,0004529 0,0094452

6. Mémoire sur la DILATATION des métaux par la

chaleur; par M. Prinsep. (Bibi. univ., 1835, p. 16o.)

La dilatation linéaire de quelques métaux, de on à 1000 c., a été déterminée avec les soins les plus minutieux en chauffant de longues barres au moyen d'un courant de vapeur d'eau , et en mesurant l'allongement à l'aide d'un micromètre. Voici quel a, été le résultat des expériences angL.-de 10 p. de long. 0,001213

Fer.

étalon fabriqué dans l'Inde. 0,001210 0,001215 {étalon verge de fer de 25 pieds. . . 0,001256 Or à peu près pur ( Io p. de long. ) 0,00 i434 Argent contenant * d'alliage ( 10 p. de long.) 0,001904 Cuivre laminé'etrecuit ( io p. de long.). . . . 0,001691 Laiton recuit ( 25 pieds de long. ). 0,001906 Plomb, tube d'un pouce( 25 p de long. ) . 0,002954 -