Annales des Mines (1836, série 3, volume 9) [Image 16]

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DANS LA BASSE-HONGRIE.

32 TRAITEMENT DES MINERAIS AURO-ARGENT.

ron 3o :o. La richesse moyenne des lits de fusion.

est de i` à loth par quintal. Leur composition varie ordinairement entre, les nombres suivants : Sehlich pyriteui pauvre. 70 à 75 quintaux, ., Schlich d'argent . . . . 20 à t 6 oe 2 a 2 1, roto

Minerai d'argent . ... 10 à 9 Fondants.

de + à

luth de rida.

Pour rendre ce mélange fusible, on ajoute 25! à 3o de calcaire à Kremnitz et Neusohl, où l'On." ne peut dispose41iour ainsi dire, que de minerais le lit de quartzeuxi, et .1,5 ,à,2-o,Scharnowitz , fusion renferme déjà les ruinerais manganésifères de Gédéon et auprès de Puganz, etc. On prend en outre 120 à 4o'2.. de scories d'imbibition à Kremnitz , et environ ioo à i 20 à Neusold et Schar-

riowitz. Enfin sur les lits de fusion d'Une cm-

pagne, on répartit les crasses d'avant-creuset ,.débris de fourneau et Poussières des chambres -de condensation de la campagne précédente; ce

permet de négliger entièrement, dans l'énimie ration des produits, l'argent contenu dans ces verses matières. Les scories d'imbibition que l'on Inconvénients emploie comme fondant, sont cri ,général d'une d de els' asdedoirtiieosn composition'qfii

les rapproche plYitôt.deSI'biSilicates

'imbibition. que des iirotosiliCates; il en résulte'èri -Ces `seoiies sont en réalité 'Un fort mauvais fordaçie eï'qU'er;' leur emploi ne' Petit être justifié que'lià1C>l'argent qu'elles retiennent. Il serait peut-être préférable de fondre ces scories séparément-avee'des pyrites

pauvres; et de se procurer de l'oïide de fer, pour le lit de fusion de la fonte crue, en grillant légèrement les pyrites qui y entrent, sauf à augmenter un peu leur proportion. Nous-verrons au'reste plus bas que, dans la nouvelle méthode de fon7 dage , on a eu recours à ce moyen.

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Les lits de fusion se préparent au reste de la manière ordinaire , sur un plancher situé près du gueulard. Du mélange formé, on charge ensuite alternativement 2 ou 3 baquets, de 25 livres chacun, dans les deux coins postérieurs du fourneau et

une corbeille de charbon de 4 à 5 pieds cubes du côté de la face antérieure. Les charges de minerai sont faibles par rapport au combustible; de là résultent un gueulard etMarche i arlIcu re clair et un nez très-poreux et I um in eux c'est-à_ du fourneau. dire une allure très-chaude, favorisée d'ailleurs par la forte pression et l'abondance du Vent. Cette allure est nécessaire pour fondre les minerais quartzeux; niais elle a l'inconvénient d'une trop forte consommation de combustible , de l'entraî-

nement des schlichs, et peut-être même d'une

scorification plus abondante de l'argent. On tâche de remédier aux deux premiers inconvénients, en

arrosant de temps en temps les charbons du

gueulard avec de l'eau argileuse. Si l'allure était moins chaude, le lit de fusion restant le même , la perte en argent serait plus forte encore, parce que les scories trop visqueuses envelopperaient et entraîneraient des parcelles de matte; mais cela précisément prouve l'avantage qu'il y aurait à rendre les lits de fusion plus fusibles , soit par le grillage d'une portion des pyrites, soit par l'addition de

scories de forge ; ce dernier moyen serait toutefois trop Coûteux, du moins pour les usines de Scharnowitz et de Kremnitz, qui sont fort éloignées des forges de Rhonitz. Les scories de la fonte crue se refroidissent len-

tement, comme les laitiers des hauts-fourneaux à far; elles doivent être légères, terreuses et cassantes après leur entier refroidissement. A KremTnme LX, 1836.

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Scories.