Annales des Mines (1835, série 3, volume 8) [Image 217]

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TRAVAIL DES HOMMES ET DES CHEVAUX

à vider et accrocher les tonnes. Les résultats de la ligne io sont dans le même cas. La durée du

travail n'est encore que les trois quarts des intervalles de repos. En mettant de côté ces trois lignes, on trouve pour le travail, utile moyen du cheval, d'après les observations faites sur les treize manéges qui restent, 921.383 kil, élevés à un mètre de hauteur verticale. Cette moyenne pèche par dé faut,d'une part, parce que chaque tonne doit être élevée un peu au-dessus &l'orifice du puits, et ensuite -parce que, dans les puits brisés, nous avons calculé la hauteur verticale comme si l'axe du puits avait partout l'inclinaison la plus faible ; le tableau inséré dans l'Archiv ne donnant pas les profondeurs des parties du puits prises isolément. Enfin nous ferons remarquer que les puits étant tous inclinés, excepté un, et l'angle avec la verticale étant même très considérable pour quelques-uns, le frottement des deux câbles sur le

sol, ainsi que le frottement aux axes des rou-

leaux latéraux adaptés aux tonnes, doivent donner lieu à un travail résistant considérable. Ainsi

pour le puits de la mine Ber,s'egeiz fundgrube ( ligne 9 du tableau ) , l'inclinaison étant de 62° sur l'horizontale, et la longueur moyenne du câble de I 02',225 , à quoi correspond un poids de 17o kil. , on voit que la composante du poids normale au sol incliné du puits est de 79',73. En admettant que le frottement soit égal au tiers de la pression, ce qui ne paraît point exagéré ce frottement donne lieu à une résistance de 26k:57, dirigée dans le sens du chemin parcouru par la tonne. Cette résistance doit être doublée, parce que le poids du câble de la tonne descendante qui

DANS LES MINES.

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vient en aide à la puissance est diminué par le frottement de ce câble sur le sol. Le travail résistant développé par le frottement des deux câbles est donc de 2 X 26,57 X 204,45=10.8640<m

pour chaque tonne élevée de la profondeur de 204,45 mesurée suivant l'inclinaison, et pour les dix tonnes élevées par chacun des deux chevaux,

o8.64okxm qui, ajoutés au travail utile, porteraient celui-ci à 961.2ookxt..

Quant au frottement des tonnes, elles sont

garnies latéralement de rouleaux ou petites roues qui tournent sur des coulisses qui s'étendent dans

toute la longueur du puits. Les rouleaux ont 2 pouces et leurs axes de pouce de rayon, de sorte que le rapport des rayons est celui de 16 à 3. Les

poids des deux tonnes vides et du contenu de la tonne pleine s'élèvent ensemble à 885 kilogr. , et il est facile de voir que la résistance due au frottement des rouleaux sur leurs axes ( abstraction faite du frottement à la circonférence des rouleaux) et rapportée à la longueur du plan incliné sur le-

quel cheminent les tonnes, est, à un grand degré d'approximation, exprimée par

f

cos' 62' +

(885

Tu 62°)°.

.f

fêtant le rapport du dans laquelle f V1+P ' frottement à la pression, et T la tension d'un câble qui traînerait sur le plan incliné une tonne garnie de roulettes et pesant chargée 885 kil. S'il n'y avait

point de frottement, on aurait T885 sin 62°. Nous introduirons, pour abréger, cette valeur de T qui n'est qu'approchée dans l'expression ci-des1. On a sus. Nous supposerons en outre,/