Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 190]

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EXTRAITS.

358 CHALEURS

FORMULES.

NOMS DES SUBSTANCES.

IMIMIE« 11M111111M10.»1 0,048 fis

Cinâbre. Orpiment. Chlorure de sodium. Chlorure de potassium Chlorure de calcium anhydre Deutochlorure de mercure.

Alumine (hydrate) ) Chaux (hydrate ) Potasse ( hydrate) Sous-carbonate de chaux Sous-carbonate de potasse anhydre. Sous-carbonate de soude anhydre. . Sulfate de chaux anhydre Sulfate de potasse Sulfate de soude anhydre Protosulfate de fer anhydre Sulfate de cuivre anhydre., Sulfate de zinc anhydre

Nitrate de potasse .

.

,

71's

0,t05

INfaCP

CaCia 11gCP

0,221 0,184 0,194 0,069

HgCI

0,o4r

2 Ve.-1-3

0,188 0,42o

KaCP

Protochlorure de mercure Hydrate de peroxide de fer.

Nitrate de soude. . Sulfate de chaux. Glace (eau solide)

spécifiques

CaH +

Zn

0,358 0,203 0,237 0,306 0,190 0,169 0,263 0,145 0,180 0,213

K

0,269

Na Éa. S.+

0,240 0,302 0,092

d

Ca .

o,3oo

K

NC Ca ** S "g'

Na

Fe ÉL1

En admettant pour poids des atomes des corps simples ceux que M. Berzélius adopte actuellement, la chaleur spécifique de ces corps, en pre-

359 riant Pour unité celle de l'eau à poids égal, multipliée par le poids de leurs atomes est représentée

à très peu près par le nombre constant 0,375. Mais on trouve que pour que la loi s'applique au carbone, il est nécessaire de réduire à moitié le poids de son atome, ainsi que le poids de l'atome de presque tous les autres corps simples, par rapport à celui de l'oxigène ; et dès lors le coefficient 0,375 doit être également réduit à moitié, ou à 0,1875. Dans le système que j'adopte, on peut admettre comme une conséquence très-probable que les gaz en passant à l'état solide conservent la même constitution atomique, et que leur chaleur spécifique ne varie pas, ou ne varie que très peu. D'après la loi que j'ai exposée en commençant, on a la chaleur spécifique des corps composés, à poids égaux, en multipliant la chaleur spécifique de l'eau, 0,1875 , par la racine carrée du nombre constitutif de l'atonie composé ( la somme des atonies élémentaires dont il est formé ) et divisant par le poids de l'atome. De cette loi on peut déduire également le nombre constitutif des atomes, lors-

que la chaleur spécifique est connue. Or, voici les résultats auxquels j'ai été conduit en partant des données fournies par nies expériences. Les oxides et les sulfures métalliques qui, selon

M. Berzélius, contiennent i at. d'oxigène ou de soufre pour i at. de métal, ne renferment que ir at. d'oxigène ou de soufre pour at. de métal. Les oxides et sulfures qui, selon M. Berzélius , contiennent i at. d'oxigène ou de soufre pour at. de métal, ne renferment que 73, d'atome d'oxigène ou de soufre pour at. de métal. Il y a excep-