Annales des Mines (1835, série 3, volume 7) [Image 17]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

32 EMPLOI DE L'AIR CHAUFFÉ ceux où la fonte à l'air chauffé a le mieux réussi en France, il faut compter celui de Vienne (Isère), les deux fourneaux de Terre-Noire, près de SaintÉtienne, et ceux de la Voulte ( Ardèche) ( Un des fourneaux de Firmy (Aveyron), mis au régime de l'air chauffé, et depuis quatre mois, lors

DANS LES FOURNEAUX A FER:

33

résultats bien satisfaisans , soit qu'on eût employé la houille crue ou le coke. Les grandes usines du Creusot et d'Alais , non

n'était. pas encore fixé sur les meilleures dispositions à donner aux tuyaux qui contiennent fair, relativement au foyer qui doit les échauffer. Les conditions auxquelles doivent satisfaire ces appareils sont les suivantes : conservation et longue durée des tuyaux , et économie dans le chauffage de l'air, en communiquant à ce fluide une température suffisamment élevée. Celui qui parait y satisfaire le plus complé--

( Loire ) , n'ont point encore appliqué le nouveau procédé à leurs fourneaux, qui sont alimentés avec

teillent, c'est l'appareil employé à Calder . en Ecosse (i), et qu'on a appliqué avec avantage au fourneau de Vienne et à.' l'un de ceux de

de mon passage, n'avait pas encore donné des

plus que celle de l'Orme près Saint-Chaumont du coke.

Un des fourneaux dépendant de Fourchambault , celui de Torteron (neuf), dans lequel on brûle un mélange de charbon de bois et de coke, fond à l'air chauffé, avec un avantage certain, du moins sous le rapport de la qualité de la fonte de moulage qu'il produit. Enfin, pour divers hauts -fourneaux où l'on se

sert de charbon de bois, en Bourgogne et en Franche-Comté, on est fort satisfait du nouveau

procédé; je n'en ai vu qu'un seul à feu, celui S

er. DES APPAREILS EMPLOYÉS POUR CHAUFFER L'AIR.

Les appareils qu'on a employés jusqu'ici sont assez différens les uns des autres, parce qu'on (i) Il convient de faire remarquer ici que les minerais de fer employés presque seuls dans ces hauts-fourneaux sont ceux de la Voulte ; mais en Angleterre, on a soumis des minerais fort-varies au procédé de l'air chauffé.

Fi inii-eisy..p

verniers que l'on a construits étaient imités de celui de la Clyde (2).

On en voit encore de semblables à Torteron et à la Voulte ; mais à Vienne on les a remplacés

par celui de Calder, que fon regarde comme préférable à tous les autres, ménie à celui indiqué récemment par M. Taylor (3). Les tuyaux où circule l'air qui doit être échauffé ont 2 pouces de diamètre intérieur, et s'élèvent au-dessus du foyer, en formant un angle assez aigu ; à Firmy,, en renouvelant l'appareil, on adonné 2 pouces et demi à ces tuyaux VO. On pouvait craindre que la résistance au mouvement de l'air ne fût assez forte, dans des tuyaux aussi petits pour diminuer l'effet (1) Voyez Annales des mines, III'. Série, tome IF , page 447, et PI. X fig. 6 et 7. '7.) ibidem, page 439. et Pl. X. fig. et 2, (3) Analogue à celui décrit par M. Dufrénoy , Annales des mines, tome 1F, page 454, Pi. 4 et 5, et représenté sur les planches da Portefeuille industriel. t

(4) A Calder, ces tuyaux"Yont 3 pouces à l'intérieur et pouces à l'extérieur, ibidem, page 448.

Tome ru, 1835.

3