Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 332]

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DU CORNWALL ET DU. DEVON. EXPLOITATION DES MINES

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Le travail moteur transmis pendant les quatre derniers cinquièmes est ;

A x L f25820 x1.5_ 4x 2066} kil. En effectuant les calculs numériques, ces deux expressions deviennent respectivement AL

X5 23754 X 33292

AL

x 57046

celle nécessaire pour la vaporisation d'un kilog.

d'eau prise à la température existante dans le condenseur que nous supposerons seulement égale

vapeur à la température constante de 128°,8 pendant que son volume augmente dans le rapport de i à 5 , 'et que sa force élastique passe de 2 atmosphères à atmosphère. Nous admettrons avec M. Clément et la plupart des physiciens que la quantité de chaleur nécessaire pour vaporiser un kilogramme d'eau prise à o° est constante, et égale à 65o fois celle néces-

k.x..

La quantité de vapeur dépensée pour obtenir ce 'travail

dont la somme est

645. de,

à 500; 2°. de celle nécessaire pour entretenir la

5

AL

le travail moteur ci-dessus fixé se compose,

moteur est égale en volume à -5- : or le poids du mètre cube de vapeur à leo° et sous la pression -d'une atmosphère est de ok.,55; Sous la pression de deux atmosphères -;`, et à la température de 128°,8, un mètre cube de vapeur d'eau pèsera, d'après les lois connues de la dila-

tation des gaz qui sont aussi applicables aux vapeurs, 366,67 o,55 x2: x 266,67+128,8 =. jk.275 AL

AL pèsera en conséquence -7 x et un volume 1',275; d'où il suit que i',275 de vapeur a trans-

mis au piston un travail moteur égal à 57046 x et que par conséquent le travail transmis par kilogramme de vapeur dépensée est de 44742 kil°g° élevés à un mètre de hauteur verticale. La quantité de chaleur nécessaire pour obtenir

saire pour échauffer d'un degré centigrade un kilogramme d'eau liquide, quantité que l'on prend_

pour unité. D'après ce principe, la vaporisation d'un kilogramme d'eau prise à 5o° exigera 600 unités de chaleur. Quant à la chaleur .nécéssaire pour maintenir_ la vapeur, pendant la dilatation, à la température primitive de 128°,8, elle n'est pas susceptible d'une détermination exacte dans l'état actuel de nos connaissances physignes.

M. Poisson a déterminé, à l'aide de certaines

hypothèses , la quantité de chaleur contenue dans un gramme d'air à une pression et à une température données. Les résultats de son analyse, exposée dans le 2'. VOL du Traité de mécanique, p. 637 et suivantes, 2' édition , sont sensiblement d'accord avec une expérience dans laquelle MM. La,

roche et Bérard ont déterminé la quantité de chaleur perdue par un gramme d'air, dont la température s'abaisse d'un certain nombre de degrés, la pression demeurant constante, En appliquant la même formule à la vapeur'