Annales des Mines (1834, série 3, volume 5) [Image 137]

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ESSAIS DE SONDAGE

Cette tige est terminée supérieurement par un anneau qui sert à la suspendre à la corde; inférieurement par un écrou destiné k recevoir l'extrémité supérieurede l'outil, taillée en pas de vis.

M. Sello la fit exécuter en fer forgé, et prit toutes les précautions nécessaires pour que son axe fût parfaitement droit, que les contours des

renflemens fussent exactement sur une même surface cylindrique, etque l'axe de l'écrou se confbn-

dît avec celui de la tige. Le poids de cette pièce s'éleva à 172 livres. Afin de pouvoir forer sans avoir besoin de tour, et pour que les parois du trou ner fussent aussi unies que possible, M. Sello fit construire un outil qui est une combinaison du double ciseau ( kronenbiihrer) et de l'allésoir ( gezcihn-

ten biichse). Cet outil est représenté fig. 2. Entre les angles rentrans du foret, ou dans

l'intervalle des trancha us du double ciseau, on a percé 4 trous de-4-3'de pouce de diamètre, destinés à laisser passer les boues qui arrivent par les rigoles creusées sur le contour des bourrelets jusque vers le milien'cie la tige. L'allésoir a exac-;)

ternent le diamètre des renflemens de la tige; les ciseaux se terminent par une pointe arrondie 2 pouces au-dessous des dents de l'allésoir.le

diamètre des ciseaux peut être de de pouce plus fort que le diamètre de fallésoir ;..mais jamais il ne faut faire les ciseaux d'undiamétro,ple. petit que, rallésoir, et les,. par-Miesles,plus grt:pseS,- des> tige L'outil âri8uee,s.deloug;'sonfpoids est de 38 à 42 livres, il est lie à-là' tige parsiiiieiVià composée de TO"paS,,et tracée sur ,un

de long et de i

pouce_ cte

cylinee

PAR LE PROCÉDÉ CHINOIS.

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L'appareil nécessaire à la manoeuvre de l'outil est représenté Pl. V, sect. re., fig. A et A',

il est composé d'un simple tour à manivelle double, sur lequel est montée une roue à levier. Le tour sert à recevoir et à dérouler la corde, la roue à recevoir les extrémités des leviers qui servent à soulever l'outil , pour le laisser retomber. Il est inutile de dire que la roue ou disque doit être placée de telle sorte que la corde, enroulée sur la circonférence, et qui est tangente à l'extrémité de son diamètre horizontal, tombe dans l'axe du trou. La roue, d'un diamètre de 4 pieds 8 pouces, est .

composée de madriers en chêne. La jante, large de 8 pouces est divisée en deux parties inégales; la première. voisine du tour, porte, comme les pou-

lies ordinaires, une gorge pour placer la corde ; la seconde, large de 5 pouces, a même hauteur

que le rebord de la poulie : on y a creusé des cavités équidistantes, dont la section est un carré de 2 pouces de côté, et la profondeur de 3 pouces,

pour recevoir les extrémités du levier ou de la barre qui sert à soulever la sonde, et dont la longueur est de 4 pieds. Les couronnes sont consolidées au moyen de cercles en fer.

Le tour est un tour ordinaire, si ce n'est que les manivelles peuvent être déplacées à volonté.

On les enlève, lorsque l'on fait sauter l'outil, et on les remet, quand on veut remonter l'outil ou

le descendre au fond du trou. Indépendamment de ce tour, on en a placé un autre destiné à la manoeuvre de la cuiller, ou cylindre à soupape ; il porte une corde plus petite, à l'extrémité de laquelle est suspendue la cuiller.

On peut établir ce tour de manière qu'il ne gêne Tome V, 1834.