Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 137]

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NOUVELLES EXFÉRIENEES

cher les pièces en expérience. Ce banc, dont la direction était perpendiculaire à l'un des côtés d'une fosse creusée dans le sol (1), se compose (Pi. 1111, fig. , 3,4) de deux longs gîtes AA en chêne, de om,3od'équarrissage, 2' parallèles entre eux, et distans d'axe en axe de om,80. Ils ont 7-,90 de longueur, dont im,6o au delà du bord de la fosse. Les gîtes reposent par embreuvement sur sept seuils en chêne de om,25 de largeur sur o'u,to de hauteur, et espacés de om,75; de sorte que, sur les plus fortes charges, les gîtes ne peuvent prendre qu'une flexion insensible. La partie des gîtes A A, qui dépasse le bord de la fosse, est assemblée par embreuvement avec quatre poteaux de sapin B qui descendent jusqu'au fond de la. fosse à 5m-,3o au-dessous du soi, et dont les pieds sont reçus dans un cadre en chêne qui leur sert de base : ces poteaux se prolon-

gent de au-dessus du sol ; vers le haut, ils sont réunis par des systèmes de moises boulonnées : ils sont aussi liés avec les gîtes par des bou-

lons; de sorte que cette charpente a une grande

solidité.

'Sur la face supérieure des gîtes, mise de ni-

sont 'fixées les semelles CG, sur lesquelles 'fait glisser les corps soumis à l'expérience; elles p vent s'enlever et se remplacer à volonté. Dans

essais de î 83f, elles ont été formées de deux

p.iè-ces de chêne de om,o7 d'épaisseur, et de omo rdelargeur, exactement parallèles, et fixées aux

.tittes à l'aide de 'vis. Après leur pose, on les a

(.1) Cet appareil fut établi dans l'ancienne fonderie de 1\htz où se. l'otive une fosse àssez profonde destinée autrefois à recevoir leS:moule,:.

273 dressées et on les a mises dans un même plan hoSUR LE FROTTEMENT.

rizontal, à l'aide d'un niveau à bulle d'air. Le traîneau destiné à glisserse compose d'abord

d'un cadre en chêne DD (Pl. IIIetIr,fig. I, 2),

sous lequel sont fixées les bandes de frottement EE , soumises à l'expérience.

Une caisse en chêne, solidement construite, repose sur le plateau et reçoit des boulets de 24, dont chacun a été pesé à part, et porte écrit son poids réel.

Un autre plateau en chêne FF, soutenu par

les quatre montans BB, est percé d'une ouverture

en son milieu, et reçoit deux supports en fonte GG , garnis de coussinets en sorbier, sur lesquels repose l'axe en fer d'une poulie H en chêne.

Sur cette poulie passe une corde I fixée d'un bout au traîneau, et supportant à l'autre la caisse descendante. La caisse, étant suffisamment chargée, fait glisser le traîneau D. Lorsqu'elle arrive au fond de la fosse, elle tombe sur une couche épaisse de copeaux qui amortit le choc. Dès qu'elle

y est parvenue, le traîneau ne glisse plus qu'en vertu de sa vitesse acquise ; et, afin d'empêcher qu'il ne vienne heurter les montans BB, on a fixé au sommet de ces montans deux pièces courbes en frêne L, destinées à faire fonction de ressorts. On peut d'ailleurs régler la longueur de la corde de manière que la vitesse du traîneau soit anéantie avant qu'il vienne choquer les ressorts. L'effort nécessaire pour détacher deux corps en

contact depuis long-temps étant plus grand que celui qui suffit pour entretenir le mouvement une ,lois produit, on a cherché les moyens de les observer tous deux dans une même expérience : pour cela on a disposé la caisse K de manière à ce qu'elle

Tonte Ir, 1833.

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