Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 41]

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SUR L'EMPLOI DE L'AIR CHAUD

tuyaux K, et recevant par l'embrasure C une partie de la flamme du gueulard, laquelle s'é-

chappe ensuite par la cheminée Q. L Plaques en fonte sur lesquelles reposent les tuyaux K. Tuyaux en fonte où l'air est chauffé. Ils Ont 6,.2 wurtembergeois de diamètre in78 et 7 pouces,----om.2oi de dia-

mètre extérieur. Ces tuyaux sont au nombre de i6, le vent les parcourt dans l'ordre de leurs numéros. Il passe Par les doubles genoux M pour

aller d'un tuyau à l'autre; il entre et il sort du

côté du mur d' c' . L'air froid entre par le n°. i, l'air chauffé sort par le 16. Collets ou renfleinens des extrémités des tuyaux K; ils reçoivent les genoux M. Le vide

entre L et M de 15 millimètres environ est

rempli d'un mastic particulier. Genoux ou tuyaux courbes en fonte, qui entrent dans les collets L des tuyaux K, et sont fixés par le moyen de vis de pression a. Mur de revêtement qui ferme complétement l'espace des genoux M.

Espace entre les murs G et N que l'on remplit de débris de briques et autres matières peu conductrices de la chaleur. On voit que les joints des genoux avec les tuyaux K, ne sont pas exposés àune chaleur aussi forte que ces derniers. Plaque en fonte recouverte d'une faible épaisseur de maçonnerie g fermant le haut du four.Cette

maçonnerie n'est pas figurée dans le plan fig. i. Cheminée par où sortla flamme entrée par C. Plaque en fonte, avec un renflement à l'entour de l'orifice de la cheminée, sur lequel on peut appliquer le couvercle s. Elle n'est dessinée que dans la fig. 3.

A WASSERALFINGEN,

Couvercle de la cheminée suspendu à un le-

vier, et que l'on peut fermer ou ouvrir plus ou moins au moyen de la tringle e ( fig. 3). Portes ou coulisses (fig. -1 et 3), au moyen

desquelles on peut fermer ou ouvrir plus ou moins l'entrée du four en C. Ouvertures latérales par lesquelles les coulisses T entrent dans le four. Ces ouvertures sont plus larges que les portes, en sorte qu'il reste mi espace de 5 centimètres environ de largeur, par lequel l'air pénètre dans le four afin d'opérer la combustion du gaz carboné ,ce qui augmente considérablement la chaleur et est indispensable. Ouverture supérieure du four (fig. Portes postérieures du four (fig. 2 ).

Le courant du gueulard dépose beaucoup de poussière sur les tuyaux K, et l'on est obligé de les balayer 2 à 3 fois par semaine, autrement ils ne se chauffent pl us convenablement. C'est par les

ouvertures Yi et X que l'on opère ce balayage. Porte par laquelle on retire cette poussière. Observations.

A la sortie du tuyau n°. 16, qui est encore prolongé de 2 pieds environ, le vent est conduit par un genou jusqu'au sol de la plate-forme du fourneau et la il se bifurque ; l'une des branches

tourne à droite pour se rendre à la tuyère de droite en faisant plusieurs coudes, l'autre se rend à la tuyère de gauche. Toute la partie des tùyaux placée sur la plate-

forme est entourée d'un corps de maçonnerie ayant environ Ir'.50 de diamètre. Les parties qui descendent aux tuyères sont placées à l'exté6 Torne IF, 1833.