Annales des Mines (1833, série 3, volume 4) [Image 36]

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.pu SEL GEMME. RECHERCHE ET EXPLOITATION

mine fussent défendues de la même manière que l'est le puits lui-même dans le niveau. Disons,

au contraire, que le cuvellement pratiqué dans un terrain qui n'est qu'imparfaitement imperméable, laisse en péril d'inondation toutes les excavations non cuvelées. Il est bien vrai que ce péril est d'autant moins grand que l'on réserve une plus grande épaisseur de terrain intact entre. ces excavations et les derniers picotages; mais qu'on se souvienne qu'au puits Becquey cette épaisseur, qui était de plus de 45 mètres, n'a

pourtant pas suffi. Faut-il conclure de là que cet ingénieux procédé, sans lequel on peut dire que les mines d'Anzin n'existeraient pas, doive être proscrit dans toutes les localités que la nature n'a pas aussi avantageusement partagées que celle-là P Non, sans doute. Mais il faut ici distinguer deux cas : 1. selon que la masse d'eau qui afflue dans le puits est telle que son épuisement continu entraînerait des dé-

penses que couvrirait à peine le produit de la

mine; 20. selon qu'il ne s'agirait au contraire que

d'un épuisement peu coûteux. Dans le premier cas, auquel se rapporte la mine de Vie, il n'y a évidemment pas à balancer, et il faut tenter le cuvellement, quelle qu'en puisse être par la suite la

conséquence. Mais, pour le second cas, il me semble qu'il y a au moins à hésiter et je crois que plus d'un sage exploitant préférerait supporter de modiques frais d'épuisement plutôt que de s'exposer à voir les eaux pénétrer dans ses travaux à des niveaux plus bas, et peut-être dans des tailles où il serait fort difficile de les retenir, sauf à avoir recours au cuvelage, si la continuité de l'épuisement amenait, comme cela

arrive assez souvent, une grande augmentation dans le: volume-4e Veau, et-faisait .ainsi. .rentrer queïai exason exploitation dans le, premier cas considérations à une mine miné. Appliquant ces laissant librement couler de sel, on dira qu'en danger résultant.* la l'eau, pour échapper au pression, on tombe dans un antre :. celui des.éboulemens que peuvent occasioner les vides produits dans le terrain par la lixiviation incessante de,seS parties salées. Ce danger, en Ah, ne peut pas être plus révoqué en doute que le premier ; j'avoue qu'il me parait bien difficile de prononcer, en général, lequel entre ces deux écueils doit être le plus soigneusement évité. Sans doute, dans chaque cas particulier, quelque circonstance se rencontrera pour entraîner, la balance:soit d'un côté soit de l'autre. proposé Aussitôt après l'accident, je dus m'occuper asséenante la pour remettre tudier les moyens de le réparer- en l'exploitation activite. mine. Or, voici le projet auquel je m'arrêtai. 10. Établir sur le puits neuf une ou, préférablement, deux machines à vapeur représentant la force de ilo. chevaux (i); (i) Dans mon rapport, j'avais dit .135; mais depuis j'ai été à même de rectifier le calcul, comme il suit

suivant M. Clément, dans les bonnes -machines à vapeur employées à l'épuisement, le cheval produit dans une heure 265 unités dynamiques ( équivalant 'chacune à i mètre cube d'eau élevé à s mètre de hauteur ). le travail à faire par heure consiste à élever de 7o mèti'es de haut 35o mètres cubes d'eau salée saturée, et pesant par conséquent 1200 kil. par. mètre cube. La force de la machine exprimée en chevaux est donc

35.><J2.0><70.=

woox265 S'il s'agissait seulement de passer le niveau du

puits