Annales des Mines (1832, série 3, volume 3) [Image 216]

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CIRCULAIRES.

haute pression et aux timbres qui doivent être apposés sur ces machines et chaudières après les vérifications. A la circulaire du 19 mai 1825 étaient joints trois modèles, en cliché, des deux sortes de poinçons qui sont employés. L'un des poinçons, qui figurait une fleur de lis, a été remplacé par un autre, qui représente le coq gaulois. J'ai fait faire des clichés du nouveau poinçon, et je vous en adresse trois exemplaires. L'un des exemplaires devra être déposé aux archives de la préfecture, et les deux autres seront remis aux ingénieurs chargés de l'inspection des appareils à vapeur dans votre département. Je saisis cette occasion de vous recommander l'exécution des divers règlemens publiés jusqu'à ce jour relativement à ces sortes d'appareils. La sûreté des hommes et l'industrie sont intéressées à ce que toutes les mesures de précaution qui ont été jugées nécessaires soient ponctuellement observées, et à ce qu'une surveillance régulière et soutenue soit exercée sur tous les établissemens qui font usage de machines et de chaudières à vapeur. Je compte entièrement sur vos soins et sur la coopération éclairée de MM. les ingénieurs.

Je vous prie de m'accuser réception des clichés que je vous transmets et de la présente circulaire,

dont j'adresse une ampliation à MM. les ingénieurs des mines et des ponts et chaussées, Recevez, Monsieur le préfet, etc.

Signé Legrand.

MÉMOIRE Sur l'affinage de la .fonte par la méthode anglaise, et sur les moyens que l'on peut employer, en grand , pour diminuer le déchet de cette opération.

Par M. THOMAS, ancien élève externe de l'école des Mines et anciennement attaché aux forges de Decazeville ( Aveyron ).

Première partie. L'affinage par la méthode anglaise, bien qu'il paraisse simple, au premier coup d'oeil , est une des opérations les plus délicates et les plus pénibles de la sidérurgie. L'appareil dans lequel on l'exécute, en même temps qu'il est compliqué par ses différens accessoires, est encore assez imparfait, surtout lorsqu'on le considère sous le point de vue économique, en ce qui concerne le combustible. Les accidens fréquens, auxquels il est sujet, et par suite les réparations, multipliées qu'iV,faut faire, rendent son entretien assez dispendieux. Considéré sous le rapport de l'épuration de la fonte , le travail des fineries est indispensable pour la plupart des fontes obtenues avec du coke; néanmoins ,il faut avouer qu'il ne remplit que fort incomplétement, quelquefois même pas du tout, quelques-unes des conditions pour lesquelles on fait généralement .cette opération ; ainsi , par exemple, le produit utile des fineries (fine-métal) contientencoresoit combiné, soit à l'état de laitiers, au moins un demi pour cent de silicium, et plus Tome 1H, 1833.