Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 127]

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DESCRIPTION PHYSIQUE

DES ILES CANARIES.

16. Le volcan près du Rio-Fragua (2°. loi lat. N.) est le seul volcan du chaînon qui se

élevé ne dépasse pas 6000 pieds. L'expérience a prouvé que les effets volcaniques prenaient indifféremment leur issue sur la Guadeloupe, sur

détache de la chaîne principale du côté de l'o-

rient ; il mérite l'attention, parce qu'il rend

plus probable la communication des volcans des Andes avec ceux des Antilles, au moyen de ce chaînon latéral. X. Série volcanique des Antilles.

On est conduit à considérer cette série comme.

étant en communication directe avec la chaîne primordiale de Carracas, par le fait que les secousses qui agitèrent cette province cessèrent

aussitôt que le volcan de Saint-rincent s'entr'ouvrit ; cette liaison doit être établie au moyen

des îles Tortuga et Margarita. La ligne subit une inflexion ; les îles avec volcans à cratère forment un arc qui se termine à une chaîne primitive, au moment où il reprend la direction de la Silla de Caraccas. Les montagnes bleues de la Jamaïque , les montagnes granitiques de la région méridionale de Saint-Domingue, de Porto-Rico, sont parallèles à la Silla ; elles sont la continuation de la série volcanique des petites Antilles, de même que cette série-ci est la suite de la

Ce sont de véritables volcans, dont le plus pic de Tolima. C'est un volcan brûlant de plus, à ajouter à la série de Quito. Le pic de Tolima est situé sur le chaînon central appelé Cordillera de Quindiu à 40, 46' lat. N. 77°, 56' long. O. de Paris; il a 1865 toises audessus du niveau de la mer. (Extrait de Humboldt, fragmens de géologie et climatologie asiatique, t. i, pag. 144.) E. D13IIILLY.

Saint-Christophe, sur la Martinique ou sur Saint-rincent; ce sont des canaux obstrués que les forces élastiques dégagent aisément, fait attesté par la 'faiblesse des ébranlemens qui accompagnent ces éruptions.

Les îles volcaniques forment une chaîne qui n'est jamais interrompue par une île non volcanique, mais elle est bordée du côté de l'est par une série moins complète d'îles qui ne contiennent pas un seul volcan, quoiqu'elles eu portent des traces. La première ligne est formée par les

îles de Grenade, Saint-rincent, Sainte-Lucie, la Martinique, Dominique, la Guadeloupe, Montserrat, Nièves, Saint-Christophe, SaintEustache; l'autre série renferme les îles de Tabago, la Barbade, Marie-Galande, la Grande Terre, la Désirade, Antigoa, Barbouda, SaintBarthélemi et Saint-Martin, îles principalement calcaires avec basalte, etc. L'étude de l'île d'Antigoa fait connaître le passage des roches calcaires aux roches volcaniques. Toute la portion N.-E. de l'île est formée de roches calcaires de la formation tertiaire, dont les couches supérieures renferment des hélices et des bulimes , dont les inférieures avec cérithes paraissent se rapprocher du calcaire grossier du bassin de Paris. Vient ensuite une bande de con-

glomérats allant du S.-E. au N.-0., contenant principalement des roches terreuses, verdâtres, semblables à des pyroxènes en décomposition; cette bande est évidemment recouverte par les calcaires. Enfin, la région S.-0. de l'île est oc-