Annales des Mines (1832, série 3, volume 1) [Image 11]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

DES PYRÉNÉES ESPAGNOLES.

20

les vallées à l'ouest de la Cima; seulement dans quelques-unes une petite bande de grès bigarré sépare les terrains de transition de ceux de craie..

TERRAIN DE CRAIE

SUP les autres. ils mettent à nu la stratification inclinée vers le sud-est; les deux premiers étages sont d'un accès assez facile à cause des marnes qui forment talus dans plusieurs endroits; mais les troisième et quatrième sont difficiles à gravir, surtout le quatrième : on ne peut y arriver qu'en montant pendant 4o ou 5o pieds dans une espèce de cheminée verticale servant d'égout aux eaux qui suintent des neiges dont la plate-forme du Mont-Perdu est constamment recouverte. En comparant le terrain que nous venons de décrire avec ceux que nous avons observés dans

Dans la plupart de ces vallées il existe des sources

salées comme à Verdun, Xavierra., Sanguesa (dans la vallée de l'Arragon), aux environs de. Pampelune, etc., ou même des amas, de sel gemme, comme à Mont-Réal. Dans ces, différentes localités, le terrain de craie présente des dislocations partielles en rapport avec les ophites et les gypses, de sorte que le sel y est, ainsi

que nous l'avons indiqué en parlant des mines de Cardonne, postérieur au terrain 'de craie. §, 34. A l'extrémité ouest de la chaîne entre Environs de

cette partie de la France, on reconnaît qu'il a beaucoup d'analogie avec certains calcaires de: la Grasse et de Belesta. Les fossiles qui .existent dans ces différens calcaires sont à peu près les

Tolosa et Saint-Sébastien, les couches inférieures

du terrain de craie sont très-développées; elles contiennent des couches puissantes de charbon, ce qui nous engage à donner quelques détails sur cette localité. A une très-petite distance au nord

mêmes, quelques-uns sont habituels aux terrains tertiaires ; la plus grande partie, comme les inoceramus , appartiennent essentiellement au tertain de craie : c'est donc à ce dernier qu'il est plus naturel de rapporter ces formations

de Tolosa, on voit le grès bigarré sortir de dessous le lias qui forme les escarpemens des environs de Tolosa. Une masse considérable d'ophite interrompt bientôt la stratification du grès bigarré. On devrait s'attendre naturellement à retrouver, de l'autre côté de la masse d'ophite, les mêmes couches de grès bigarré qui existent au sud; mais l'ophite a produit une faille de sorte que le terrain a été inégalement soulevé, et qu'au

Nature du calcaires.

s 33. D'après la direction et l'inclinaison des vallée de la couches du groupe du Mont-Perdu, on doit pré-

terrain de la inca.

voir qu'elles se prolongent fort avant dans les vallées qui descendent de ce nriasif. En effet, la

vallée de la Cinca, qui prend sa source au glacier

même du Mont - Perdu, et qui est à peu près parallèle à celle de l'Essera, coupe les mêmes

couches que nous venons de décrire clans cette dernière vallée, et présente une répétition exacte des particularités que nous y avons signalées. Ainsi on.

retrouve le système épais de poudingue calcaire

associé à des marnes noires très-riches en fossiles. La même disposition se reproduit dans toutes

21

-

nord il n'existe que de la craie. Les couches de ce

terrain qui sont ainsi mises à nu ne sont même pas les plus inférieures, c'est-à-dire celles qui reposent immédiatement sur le lias. Ces dernieres cine l'on voit près deVilla-Franca sont composées

de schiste argileux noir, alternant avec un grès

micacé très-schisteux.De nombreux rognons de fer

Tolosa.