Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 91]

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Cl4iMir. Les matières fondues se contractent en se re. froidissaat ; lorsque la contraction s'opère sur de grandes masses, il doit en résulter des cavités tà. pissées de corps cristallisés: de là les géodes, etc. 8o

Vues métal-

On exploite, à Fah I mi, un minerai composé de lurgiques. bisulfure de fer et de cuivre pyriteux ; il y en a T'alterne"' deux variétés, l'une, presque pure, et l'autre, qui du cuivre est mélangée de beaucoup de quarz; on les grille, pyriteux. et il en résulte un mélange de sulfure, d'oxide et de sulfate. On fond les minerais grillés dans la

EXTRAITS DE JOURNAUX.

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Dans 'l'affinage du cuivre , au Harz, il se forme beaucoup de protoxide de ce métal, au milieu duquel on trouve de grands cristaux d'acide arsénieux, mais jamais d'oxide d'antimoine.

On a pour but, dans l'affinage de la

fonte, Affinage de

d'en séparer le carbone et toutes les substances dont la présence pourrait nuire à la qualité du fer forgé. Pour cela, l'affineur commence par oxi-

en même temps des mattes, qui sont un mélange de sulfure de fer et de sulfure de cuivre.

der une partie de la fonte : foxide de fer formé, se combine avec la silice, qui se trouve mélangée dans les charbons à l'état de sable, qui s'est formé par l'oxidation du silicium contenu dans la fonte, ou qui était combiné dans le charbon, etc., et il résulte de cette combinaison un silicate. S'il s'est formé une trop grande quantité d'oxide de fer, cet oxide réagit sur la fonte et lui enlève du carbone, ou bien il se combine avec le silicate, avec lequel il forme un sous-silicate, qui, étant très-fusible, se mêle entièrement avec la fonte et bride son carbone , parce que foxide du sous-si-

Lorsque le minerai a été trop grillé, il existe trop

licate a une grande tendance à se changer en

peu de sulfure de fer pour rassembler toute la matière cuivreuse disséminée dans la grande

silicate en abandonnant la moitié de son oxide, lorsqu'il est en contact du charbon à la tempé-

niasse de scories: alors le fondeur ajoute une petite quantité de minerai riche 'non grillé.

rature des feux d'affinerie.

proportion d'environ trois parties de minerai pur sur une partie de minerai quarzeux; mais l'ouvrier, attentif à ce qui se passe dans le fourneau, ajoute tantôt un peu plus de l'un et tantôt un .peu plus de l'autre minerai, de manière

à ce que la scorie soit toujours un bisilicate de

protoxide de fer celle-ci est alors lamelleuse et elle cristallise comme le pyroxène. On obtient

On grille les mattes six fois et on les transforme,

par cette opération, en un mélange de fer oxidé magnétique et de cuivre oxidé; on fond ce mélange soit avec du quarz, soit avec du minerai quarzeux , et il en résulte du silicate de pro-

toxide de fer et du cuivre noir (1).

(t) Cette théorie est tout-à-fait d'accord avec celle qui été exposée par M. l'ingénieur Guényveau , il y a environ vingt ans, dans le Journal des Mines, t. XX. a

6. Extrait d'un mémoire sur les chaleurs latentes de diverses vapeurs; par M. C. Desprets. (Atm. de Ch., t. XXIV, p. 325.) Pour déterminer la chaleur latente des vapeurs, j'ai placé le liquide à vaporiser dans une cornue dont le bec était introduit dans un serpentin en cuivre, large et plat, qui traversait une caisse de -même métal, oblongue et rectangulaire, et qui .était remplie d'eau. Trois thermomètres .placés

la fonte.