Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 16]

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MINES ET USINES

pains, quatre fourneaux de coupelle, deux foyers d'affinerie et cinq demi-hauts-fourneaux ; et de l'autre côté, lés fourneaux de liquation et de ressuage. Sur ce dernier côté; se trouvent en Outre une chambre pour poser le cuivre et le casser, une autre pour le dépôt du plomb et du cuivre

rompu, une pour les essais, enfin un bocard à charbon et le marteau pour casser le cuivre. L'étage supérieur de. l'usine comprend les emplacemens pour les lits de fusion, et plusieurs places de dépôt pour la cendre et autres ma-

tériaux. Les usines qui livrent leur cuivre noir à l'usine de Hetstadt en sont éloignées d'une demi-lieue à quatre lieues. Elles sont, comme nous l'avons déjà dit , an nombre de neuf, savoir 10. celle de

Rupferkammer, distante d'une demi-lieue; les trois de Mansfeld, distantes de deux lieues ; les deux d'Eisleben , distantes de trois, et les deux de Rothenbourg et Friedbourg , distantes de quatre lieues.

La quantité que doit livrer chaque usine est fixée d'avance et déterminée en raison du débit, du prix du cuivré, de la concurrence, des frais nécessaires et du gain qu'on veut obtenir. En général, les neuf usines livrent annuellement de à to,000 quintaux de cuivre noir. Ce cuivre est livré par postes de 20 quintaux de II 4 livres. Avant de le peser, et pour contrôler la quantité d'argent et de cuivre y contenue, on enlève de chaque plaque des morceaux d'environ deux livres et demie, qu'on mêle entre eux et qu'on divise en trois parties. L'administrateur de l'usine qui livre le cuivre en reçoit une partie ; la seconde

DTJPAYS DE MANSFELD

est donnée à l'essayeur royal, comme partie in-

téressée, et la troisième à l'usine de Hetstâdt, comme partie prenante. Cela fait, on pèse les

postes et l'on compte les rondelles, et sur la plus grande on inscrit le nom de l'usine, le trimestre et la semaine de l'envoi, le nombre de quintaux délivré et celui des rondelles, et alors le secrétaire donne un certificat à l'homme qui accompagne les voitures. C'est ordinairement dans la sixième, neuvième, onzième et treizième semaine que se font ces envois. A l'arrivée, le conducteur donne son certificat à l'officier chargé de le recevoir : alors celui-ci fait décharger, compte les

rondelles, les morceaux, et les prend sous sa

responsabilité. Lorsque tout est délivré, de Hetstiidt fait peser de nouveau en présence du directeur de l'usine à cuivre; mais elle prend alors une livre par quintal pour les crasses, ou pèse chaque quintal à cent quinze livres: A la fin de chaque trimestre, l'usine de Hetstiidt

termine son compte avec l'usine à cuivre; elle paie cent dix livres de cuivre pur pour chaque quintal de cuivre noir reçu, et à l'égard de la teneur en argent de ce cuivre noir, qui a été reconnue par les essais et vérifiée par les contrôles,

elle en compte par quintal neuf lots de moins pour les frais d'usine. On verra que ces deux droits sont très-faibles, si on considère le grand

nombre de feux par lesquels ce cuivie doit

passer. Dans l'espace de trois ans, a lieu l'ensemble des

Précis des opérations

opérations dont la suite est celle-ci : pli s'y exét... Division ou cassage du cuivre noir pour le cotent. disposer aux opérations Suivantes.