Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 406]

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794 MINERAIS DE PLOMB ARGENTIFÈRES, etc.

Ces rapprochemens sont tout-à-fait à l'avantage

du fourneau écossais. Ils font voir que le principal excès de dépense est occasionné par la fonte des crasses et que cet, excès porte sur le combustible ; ce qui se conçoit bien, puisque la qtiantité de crasses est près. de trois fois plus grande à Villefort qu'àPesey,et qu'on les passe encore avec six foi à letir'p'dids de

Conclusion. .

scories riches. Ils font voir _aussi que l'excès de dépense qui a lieu dans la-rbvivification porte égalenlent sur le combustible.J'ai dit plus haut que l'on manquaiOdes..élémens nécessaires pour arriver à la -CorinaiSsance de.la'perte en plomb qu'occasionne le traitement

métallurgique en usage à Villefort ,

et consé-

quemment pour apprécier exactement le mérite de ce travail; mais on peut au moins avoir quel-

ques aperçus à cet égard. Voici, en effet, un résidtat positif, c'est le résultat obtenu en grand pour l'année 182 f ; il a été dé 56,957 de plomb pour ï oo de schlich. Quoiqu'on ne connaisse pas

la teneur moyenne des schlichs de cette même année, admettons qu'ils contiennent tous autant de plomb que le plus riche d'entre etii,que le pu' et criblé,, qui adonné, à l'analyse ,5p,5 de plomb, et nous conclurons que la perte est extrêmement faible. Malheureusement ce résultat n'est basé que sur des inductions ; mais ne suffit-il pas, au moins, pour qu'on puisse en inférer que la perte ordinaire n'est pas très-considérable, et que, par exemple , elle est moindre qu'elle n'étaità Pesey, on cité s'élevait au cinquième du plomb total.

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SUR les scories qui proviennent de nage de la fonte de fer par la méthode

antaise. Par M. P. BERTHIER, Ingénieur des Mines.

J'Ai inséré dans les Annales des Mines (t. VII, pag 577) un mémoire dans lequel. j'ai fait connaître la composition des scories de toute sorte que l'oneobtient soit en traitant les minerais de fer par la Méthode catalane, soit en affinant la fonte dans les foyers de forge. Dans ce mémoire, j'ai cherchéaussLà faire voir que l'eon tirer un parti très-avantageux de ces,. scories en les employant comme des minerais, .et j'ai indique les différentes substances qui pourraient , les leur servir defondans. J'ai examiné, scories qui proviennent de l'affinage de la fonte au fourà réverbère par la méthode anglaise, et j'ai trouvé que tout ce que j'ai dit :des premières leur était applicable : leur composition est absolument la même, etquoiqu'elles soient en général un peu moins riches, elles le sont cependant encore assez pour que, dans bien des cas, on trouve du profit à les fondre dans les hauts-fourneaux en

les substituant à des minerais même très-productifs.

L'affinage à l'anglaise produit trois sortes de i. les scories definerie; 2.. les scories de pudlage , et 3'. les scories de chaufferie.; lie vais présenter, dans le tableau suivant, le résultat des analyses des unes et des autres., afin de faire connaître exactement leur richesse , et de donner aux métallurgistes le moyen de les comscories