Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 379]

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PROCÉDÉ POUR RECONNAITRE, etc. 10. On peut facilement aider la pousse du sel, en trempant la pierre aussitôt qu'il commence à. paraître sur quel.

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ques-uns de ses points , et en répétant cette cinq ou six fois par jour.

. On doit bien se garder de saturer l'eau qu'elle est chaude , c'est à froid, seulement que cette saturation doit avoir lieu , ainsi que nous l'avons déjà dit. En effet , les expériences de M. Vicat et celles que nous avons fait faire à l'Inspection générale des carrières

de Paris , ont conduit à ce résultat ,

que telle pierre

qui résiste bien à l'action de la gelée et à l'action de la lessive saturée à froid se délite cotnplétement quand on l'expose à l'action de la lessive saturée à chaud et il en serait souvent de même si l'on prolongeait les lotions au-delà du quatrième jour, comme nous l'avons prescrit ci-dessus (a). 12. Si l'on veut juger comparativement du degré dé

gelivité de deux pierres indiquées comme devant se décomposer par l'action de la gelée, on pèsera, après les avoir fait sécher, toutes les parties quise sont détachées des six faces

du cube, et l'on saura de suite celle qui sera laplusgelive des deux. (i) Les expériences de M. Vicat prouvent que faction de la dissolution de sulfate de soude saturée à chaud tendrait à présenter comme très-gelifs des mortiers et des tuiles qui ont subi sans altération les intempéries de dix hivers, dont un de 12 degrés au moins, et que l'on n'en pourrait tirer d'autre conséquence , si ce n'est que toute pierre qui résistera bien à l'action du sulfate sic sonde résistera certainement à la gelée ; mais que toute pierre qui résistera bien à la gelée ne résistera pas à l'action de la dissolution de sulfate de soude saturée à chaud en sorte que l'on serait exposé à rejeter de bonnes pierres , si l'on employait une dissolution aussi

chargée de sel. De son côté, M. de Thury a reconnu qu'en

emplOyant une dissolution saturée à chaud , au lieu de l'être à froid , on parvenait à attaquer des pierres que les siècles auient respectées , telles que les liais. On peut donc non-seulement s'assurer si les pierres que l'on soumet à l'épreuve pourront braver à jamais l'intempérie de nos climats tempérés ; mais onl peut encore,

en forçant la proportion du sel., prévoir ce qui arriverait à ces mêmes pierres , si, par une cause quelconque, on venait ales exposer à des agens destructifs plais énergiques que ceux qui nous sont connus.

ORDONNANCES DU ROI,

opéelnadtiaonnt

CONCERNANT LES MINES, RENDUES PENDANT LA FIN DU SECOND TRIMESTRE

DE 1824 ET LE COMMENCEMENT DU TROISIÈME DE CETTE MÊME ANNÉE. Na! eVY1.,,,,,,J1.1/1.M.IIIA,4,,V.11

01?DONNANCE du 19 mai 1824, portant conces-

,sion de la mine de houille brune d'Oupia ( Hérault ).

( Extrait. ) Louis, etc., etc., etc. ; ieL% Il est fait concession au sieur Juin de Siran de la mine de houille brune existant dans la commune d'Oupia , département de PHérault , sur une étend-ue de .cinqkilornètres carrés, trente cinq hectares, conformément au plan joint à la présente ordonnance. ART. H. Cette étendue est limitée ainsi qu'il suit

Au nord-ouest, à partir du clocher d'Oupia, par le chemin bas de Mailhac, jusqu'à la rencontre du ruisseau de la. Madeleine, sur la limite du territoire d'Oupia ; Au nord, à l'est et au sud-est, par la limite du même territoire , commune avec les territoires d'Aigues , département de l'Hérault , de Mailhac et de Pouzals , département de l'Aude , jusqu'à la rencontre du grand chemin de Béziers à Carcassonne ;

Au sud , par le même chemin, jusqu'à la rencontre du chemin de Bassanet

Et à l'ouest , par le chemin de Bassanet jusqu'à Oupia point de départ.

ART. III. L'impétrant se conformera exactement aux dispositions du cahier des charges , qu'il a souscrit le 48 Tome IX, 5e, livr.

mine de houille d'Oupia.