Annales des Mines (1824, série 1, volume 9) [Image 196]

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Lorsque les sources 'contiennent des sulfures alcalins, on peut croire que cela provient, soit de ce

que l'action du volcan dont elles sortent ne s'est pas assez prolongée pour oxider toutes les substances oxidables , soit dece que le foyer volca-

383 solubles, ou plus lentement il y au-

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

ANALYSE

substances

sources tièdes, riches en sels et en acide carbonique , ou des sources très-chaudes et peu ra des

as

,

jusquà cd qu'enfin toutes deviennent et presquérerée, cornmeieWources or -

si.

nique a changé de place avant d'avoir épuisé toute son action.

froides

Supposons maintenant qu'un volcan s'éteigne et que son cratère se bouche, le foyer se refroi.

minérales de Carlsbad. Lorsqu'on entre dans' ta Bo hérrieen Véna it de Dresdé,bn est frappé de la ressernbTance du pays

(lira peu-à-peu ; mais comme la chaleur ne pourra pas se dégager par irradiation, et qu'elle nese perdra qu'en traversant les niasses minérales environ-

nantes, qui sont de très-mauvais conducteurs, il faudra des siècles pour amener la température au degré de la température moyenne de la terre. Pendant ce temps, les sources qui existaient dans

son voisinage continueront à couler par les mêmes canaux, et elles se saleront tant qu'elles trouveront quelque chose à dissoudre sur leur passage : alors, selon que la température diminuera dans le même rapport que la masse des

di

peut être l'origine des eaux

voiryeosis

qui s'offre

5 s

rIrri

à la vue avec l'AuveromeretieVivarais.

Depuis Tceplitz jusqu'à Eger, des deux côtés de la vallée , et sur-tout aux environs de Carlsbad, les roches volcaniques abondent , et quoiqu'on

n'aperçoive nulle part des traces de cratères, ces roches ont une si grande analogie, par leur aspect et par leur manière d'être , avec celles de l'Auvergne et du Tivarais;lipii sont ineontesta-

bleméntvecaniques, qu'il n'est pas possible de supposer qu'elles ne le soient -pas également. Tt ést probable qu'il y a eu deS'volCans.à toutes les

époques de la période durant laquelle il s'est lement qu'elles arrivent au jour- pèle-radie avec des substances gazeuses (1'acide carbonique , l'azote, etc.), qu'elles ne peuvent dissoudre , du moins eu totalité. N'est-il pas

très-naturei , d'après cela, de supposer que ce sont ces substances qui, à c'ause de l'état de compression dans lequel elles doivent se trouver dans le sein de la terre, obligent l'eau à s'élever jusqu'à sa surface, à travers les fissures de la roche ? Mais d'où viennent ces substances gazeuses? A coup sûr, ce n'est pas .de l'atmosphère : il faut donc que ce soit des cavités souterraines. elles - mêmes. Or, s'il Se

  • produit des gaz en quantité immense dans ces cavités, pour-

quoi ne s'y produirait-il pas en même temps de l'eau et des sels ? La supposition que les sources minérales sont en(retenues par l'eau atmosphérique est sujette à dé grandes R. objections.

opéré des changemens à la surface de la terre ; mais les cratères des plus anciens de- ces volcans ont totalement disparu. En Alivergne

il existe un très grand nombre

de sources minérales : telles sont , entre autres, les sources de Saint-Mare , de Saint-Ailyre, du Mont-d'Or, de Saint-Nectaire, de Ch audes-Ai (eues

de Vichy.: quelques-unes de ces sources sont presque bouillantes. Dans le Nivarais , ou Fe, . ,

marque aussi Deaucoup,ge sources sernblaliles. Dans la Bohème, les eigrces,miuéral.e§ parais-

des qu'on nse trouve sur le terrain- volcaniLes élèbres sont les sources (l'affiles