Annales des Mines (1819, série 1, volume 4) [Image 115]

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SUR LES ACIE1L9

Dr LÀ dRARDIÉRE.

exempte de veiiies , parait supérieure aux aciers

dits étoffes de Fous. Des artistes distingués , MM. Salmon , rue Saint-Honoré, Sir Henry, place de l'Ecole de Médecine, en ont fait des couteaux, des instrumens très-bons et d'un beau poli, quoique avec quelques piqués, ce qui est inévitable avec une étoffe; le fourbisseur, M. Cordier, en a fait un ressort excellent, il en a étiré un morceau en travers qui a bien supporté cette épreuve, a conservé son nerf et est bien venu au poli, à quelques piqués près ; Cet artiste ne croit pas qu'on puisse trouver une meilleure étoffe pour la coutellerie.

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Acier à deux éperons, en barres , à 200 fr., en petites dimensions, à 210/'. les I 00 kilocran-unes.

Cet acier, plus vif, plus raffiné que le préà la Bérardière il prend .un poli brillant ; même qualité venant d'Angleterre , sous le

cédent , parait uniquement fabriqué en France,

même nom, se vend à Paris 250-et jusqu'à 50o f. les ioo kilogrammes : celui de l'usine française paraît remplacer fort bien, pour la coutellerie fine et une infinité d'objets, l'acier à deux marteazzx , très-estimé dans le commerce, mais du prix de' 280 fr. 17 IQO kilogrammes.

N°. 4. Acier raffiné à une seule marque, . prix de 150 fi. les 100 kilogrammes, étiré

Acier fondu,, au prix de 260 à 280 fr. en

en petites dimensions-.

lingots et étire' en petites dimensions, les 100 kilogrammes.

Cet acier raffiné est dur, 'bien soudé, facile à forger et 'propre pour les limes, outils et cou-

Cet acierfondu franç- ais l'emporte sur l'acier fondu anglais, par sa propriété d'être soudable,

tellerie courante. Les couteliers,MM. Salmon, Sir

Henry et Cuisinier ont fait des couteaux et divers objets qui se sont trouvés très-bons. Le bon

fait annoncé par M. le baron EVain , dans sa lettre déjà citée, du 21 avril 1319. Il se forge facilement et se soude au fer et

marché du prix, de près de moitié .de celui de l'acier fondu, est très-favorable aux fabricans.

lui-même, d'après M. Cordier, fabricant de bijoux en acier (lettre du 2 mai 18.19), qui en a fait des ciseaux de fer armés d'acier, capables de couper le fer et la fonte dure , lorsque leur tranchant n'est pas trop mince ; le même fabricant en a fait plusieurs pièces qui ont pris un beau poli sans cendrures ni gerçures ; il lui trouve cependant dans le poli un certain gris que l'on 'rencontre quelquefois dans les aciers anglais. On

No. 5. Acier à un éperon, au prix de 180 fr. les loo kilogrammes, en barres et en petites dimensions. Cet acier, qui répond aux aciers de Hongrie, est très-utile au commerce pour les grands outils tranchans, les ciseaux, les gouges, les crochets à tourner les bois et les métaux.

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