Annales des Mines (1832, série 3, volume 2) [Image 123]

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EXTRAITS.

Platine. .

Fer..

.

Cuivre. Étain. . Zinc. . Plomb. Laiton. Or. . . Argent.

. .

. . .

. .

.

Dilatation absolue.

Dilatation apparente.

0.00478 0.00640 o.0093o 0,01177 0.01593 0.01542 0.01045 0.00794 0.01034

0.00276 0.00508 0.00683 0.00814 0.014.54

0.01223 0,00799 0.00552 0.00814 Moyenne. .

Dilatation Erreur sur de l'argile. la moyenne. 0.00202 0.00132 0.00247 0.00363 0.00139 0.00319 0.00246 0.00242 0.00220 0.00234

-0.00032 -0.00102

+0.00013 -1-0.00129

--0.00095

+0.00a5

+0.00012 H-0.00008 .00014

Les dilatations absolues ont été calculées sur les expériences de MM. Dulong et Petit, pour le platine, le fer et le cuivre; de Lavoisier et Laplace,

pour l'étain, le plomb, l'or et l'argent; enfin

de Smeaton, pour le zinc et le laiton. L'erreur la plus forte est, comme on voit, sur l'étain. Si l'on déduisait la dilatation de l'argile des observations précédemment indiquées, on trouverait pour résultat 0,00209 au lieu de la moyenne cidessus 0,00234.

Après avoir expérimenté avec le précédent re-

gistre, M. Daniell en a employé un autre, fait d'une argile plus fine. Alors la dilatation de l'argile, déduite des dilatations apparentes et réelles

du fer et du platine, depuis 60lusqu'à 66o° F, a été, terme moyen, de o,0043o pouce, toujours pour la même longueur de 6,5 pouces. Alors, en répétant les expériences sur la dilatation de divers

métaux, portés de 600 à 212° F., on a trouvé pour la dilatation de l'argile, déduite du platine 0,00159, déduite du fer 0,00074 , du cuivre, 0,00145 , du laiton 0,00188 , de l'or 0,00199 , et de l'argent o,00191 : dilatation moyenne de l'ar-

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gile fine 0,00159. Ces nombres, excepté pour le fer, sont sensiblement proportionnels aux précédens.

Passant à la détermination du point de fusion des métaux, l'auteur a plongé, jusqu'aux deux tiers de leur longueur, divers registres garnis de cylindres de fer ou de platine, dans des métaux en fusion. On avait soin qu'il y eût toujours dans le métal fondu une portion plus ou moins considérable du même métal à l'état solide; car alors la température est à peu près invariable, comme il arrive pour l'eau dans laquelle se trouvent des morceaux de (dace. De plus , on maintenait le

registre dans le métal fondu durant un temps assez considérable, connue de io à 15 minutes. En admettant 662° F. (ou 35o° centigrades) pour la température du mercure bouillant d'après l'in, et 62° F. pour dication du thermomètre à la moyenne des températures auxquelles les ex-

périences précédentes ont été faites , on aura 600° F. pour la chaleur que subissaient les registres dans le mercure bouillant. Puis, en prenant les températures proportionnelles aux dilatations

apparentes, on obtiendra les températures suivantes du point de fusion des métaux Cuivre (pyromètre de platine ). . . 2070' F. 01.1 1132°C. 1154 Or ( pyromètre de platine ). . . . 2091 1 163 . . . 2126 Or (pyromètre de fer ). . io61 Argent ( pyromètre de platine). 1942 1077 Argent (pyromètre de fer ). . . . 5971 1587 Fer ( pyromètre de platine ). . . 2889 412 Zinc ( pyromètre de fer ) 773 505 Zinc enflammé ( pyromètre de fer). 94' .

On voit que le pyromètre de fer donne des résultats un peu plus forts que celui de platine; ce