Annales des Mines (1827, série 2, volume 2) [Image 226]

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sua LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES

DE L'INDUSTRIE FRANÇAISE.

Quant au bronze, le principal emploi de cet alliage métallique a lieu dans les trois fonderies royales de bouches à feu, qui sont en activité dans les villes de Douai, Strasbourg et Toulouse. Des renseignemens fournis par l'Administration

de la guerre font voir que, dans ces trois fon-

deries, d'après le terme moyen des quatre années 1823 à 1826, on emploie annuellement les quantités suivantes de métal Vieux bronze, provenant

. ... de débris, jets, masselottes,

-- de bouches à feu

.

etc..

Cuivre neuf

3.5 I 4

633 I 10

TOTAL de bronze employé 6.829 g'. met. Dans les ateliers de la Marine, situés à Rochefort et à Toulon, on emploie annuellement pour la fabrication des pierriers, des espingoles, et de quelques autres objets, en bronze tant vieux que neuf, d'après des renseignemens fournis par cette Administration . 1.000 .

.

.

.

Dans la seule ville de Paris , 1 .5oo quintaux de cuivre tirés d'Allemagne ou. de Suède sont employés, par année moyenne,

pour la fabrication d'environ 1.800 quintaux métriques d'ouvrages en bronze, tels que pendules, candélabres, lustres, feux,. galeries, petites statues, vases, curiosités et ornemens de toute espèce, non compris les cloches et timbres, ci. (Voyez Recherches statistiques sur la ville de Paris, 1823, Tabl. No. 87.) Quant aux autres ateliers qui emploient le bronze, tant à Paris que dans le reste de la Franco, soit pour la fonte des cloches A reporter. . .

.

9.629

45 r

q. nuit.

ou timbres, soit pour la fabrication des pièces de machines et de divers autres ob-

jets, on estime que la consommation de cette matière n'y excède pas les deux tiers de ce qui est employé dans la seule ville de

Paris pour les ouvrages d'ornement susmentionnés, ci

TOTAL

1.200

10.829 (j'

l'on est porté à croire que la quantité de bronze qui est annuellement employée en .France s'élève à 10.829 quintaux métriques. Sur cette quantité , il n'y a qu'environ la onzième partie, c'est-à-dire imoo quintaux métriques, qui provienne des pays étrangers; le surplus est un produit de l'industrie française. Un fait digne de remarque prouve combien dans ce genre d'industrie, la valeur de la matière ,

2.572 cf'. met,

Etain neuf

.

Ci-contre. .

première est augmentée par la main-d'oeuvre : dans la seule ville de Paris, la vente moyenne de .800 quintaux métriques d'objets fabriqués eu bronze, dont une partie est dorée ou argentée, s'élève annuellement à unesomme de5.25o.000fr.,

tandis que la valeur ordinaire de 1.800 quint.

mét. de bronze brut ne serait que de 54o.000 fr. (Voyez Recherches statistiques sur la ville de Paris , 1823, Tableau No. 87.)

Les recherches de minerais d'étain que l'on a bain. entreprises, en France, dans les départemens de la Haute-Vienne et de la Loire-Inférieure, n'ont encore procuré que de faibles produits. C'est le commerce avec l'Inde, l'Angleterre et l'Allemagne, qui fournit ce métal aux fabriques françaises.

1. 800

9

629 g'.

Mét.