Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 155]

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ITINÉRAIRE GÉOG NOSTIQUE 3o4 la.forde Malesherbes. Au-dessous , on retrouve le puits de mation des sables et des grès dont Chenouteau , à trois kilomètres seulement de distance, a constaté la. présence.'La partie supérieure du sable offre ici une particularité : elle coquilliers. est coquillière ou contient des grès autorisent à

Les coquilles que j'y ai observées établir que les sables et les grès marins supérieurs existent en cet endroit. Je n'ai pu voir ce qu'il y a sous le sable, mais d'après les renseignemens trouve au-desque j'ai obtenus des ouvriers, on été percée. sous une roche dure qui n'a pas midi, une A 200 mètres environ, plus vers le présente une coupe à-peu-

seconde excavation douce près pareille, seulement la formation d'eau de la surface est plus épaisse. De Maison-Rouge, de Foi juif, et de Quenougrande ville à Buteau , la distance est-elle trop qui se troupour croire que les sables et les grès vent dans cette dernière localité n'appartiennent sables et les pas à la même formation que les voit la contigrès des trois premières, lorsqu'on partie innuation des uns et des autres dans la de Bouperforation des puits termédiaire, par la gligny et de Chenouteau? De Bateau au Ménil,' le sol de la plaine ne vadouce est en éclats rie point ; le calcaireded'eau distance du Ménil , et au dans la terre. A peu vallon qui descend par Baise]: sud-est, en tête du le cernant cette ville à Château-Landon, en à Bateau, le sablepar sous nord, je trouvai, comme

il est mis à jour et

douce la formation d'eau les extrait dans plusieurs places peu éloignées trouvé, ai point unes des autres ; mais je n'y coquillier. Je n'étais Bateau, le. grès comme à

IDE FONTAÎNEELEAII À C IIATEATJ-LANDON. 3o5

a-lors qu'à 3 kilomètres au plus de. Château-Landon, et j'avais acquis la conviction de l'existence

des sables et des grès sous une grande étendue

de plaine d'un terrain d'eau douce non interrompu depuis la forêt de Fontainebleau.

Du Mein' à Château-Landon, le sol de la plaine, au nord du vallon de Brusel et de celle qui est au midi, où est le télégraphe qui correspond à celui de Bougligny, est toujours de la même formation d'eau douce. L'épaisseur que cette formation acquiert est bien visible dans le vallon de -.

Brusel à Château - hindou ( Pl. 4, coupe 5 )

sur la pente gauche, dans les champs en culture. Ce sont d'abord des roches qui percent çà et là la terre, et ensuite des bancs réguliers, dont on a

tenté l'exploitation à diverses époques. Je ne m'arrête point aux caractères minéralogiques de ces roches, parce qu'ils sont ceux des roches calcaires de Château-Landon. Encore quelques pas de plus, et j'atteignis une. vaste exploitation en grande activité. Lana turc des bancs calcaires et des blocs qu'on en tirait ne pou-

vait plus me laisser de doute , et j'étais fondé à croire que j'étais dans la carrière de Château-Landon , qui, depuis plus de vingt ans, a fourni tant de pierres pour Paris ; je n'étais cependant encore que dans une exploitation toute récente, celle de

Brusel ou du télégraphe, mais en quelque sorte sous les murs de Château-Landon. Deux bancs y sont présentement exploités : le plus bas contient

quelquefois dans sa partie inférieure des silex roulés; c'est celui par lequel on a commencé l'exploitation : le supérieur s'est montré peu à peu en

décombrant davantage vers la plaine, et on a T 1", 2e. livr. 1827.

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