Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 151]

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296 NOTICE GÉOLOGIQUE ' SUR NEMOURS , etc.

nulle part le terrain d'eau douce moyen sur la gauche du Loing, et il croit que tout est en désordre dans les vallées du Fav et des Châtaigniers. Il est tout simple qu'il n'aperçoive pas le

terrain d'eau douce moyen, puisqu'il le prend

pour le terrain d'eau douce supérieur, S'il eût remonté le vallon du Fay jusqu'à son origine , il

aurait vu celui-ci sur les hauteurs, et il aurait. acquis la preuve que le terrain d'eau douce qui se trouve plus bas, et qui est le même que celui de Château-Landon , est de la formation moyenne.

Rien n'est, selon moi, en désordre dans les vallées du Fay et des Châtaigniers : on trouve, au contraire, que tout y est très-régulièrement disposé lorsqu'on admet entre les formations qu'on y voit la relation que j'ai indiquée. Je joins .à cette notice une carte du pays compris entre Nemours , Puiseaux et Château-Landon ( Pl. 3), et des coupes du terrain ( P1.4), que l'on pourra comparer à celles que M. Héricart a publiées. J'ai profité pour dessiner ces coupes des recherches que M. Héricart s'est donné la peine

de faire sur la pente des eaux et sur la hauteur. des plaines. Les hauteurs sont mesurées à partir. du zéro du pont de la Tournelle. EXPLICATION DE LA PLANCHE IV.

Fig. t. Coupe de Soupes à Château-LandOn. Fig. a. Coupe de Bulean au Grand-Moulin par Brusel. Fig. 3. Coupe transversale de la vallée du Loing à la hauteur du Fay.

Fig 4. Coupe de Soupes à Château-Landon, d'après M. Héri:can, .P ig. 5. Coupe de Ruleau au Grand-Moulin, d'a rès M;Héricar,t,.

ITIYÉRA I RE géognostique de Fontainebleau à Chtiteau-Landon., et composi-

tion du sol de la plaine de Ch:cil-eauLandon ;

l'An M. le vicomte HÉRICART FERRAND, Docteur en Médecine (1). (

Annales des Sciences nat., mai 1826.)

IL est admis que le terrain d'eau douce superficiel de Château-Landon appartient géologiquement au bassin de Paris ( Description géologique des enviions de .Paris, p. 290), et que la partie superficielle du plateau qui s'étend des rives du Loing, à l'est, jusqu'à Épernon et Chartres , à l'ouest, appartient à la formation d'eau douce supérieure (même ouvrage, p. 283 ). D'après ces deux assertions et la situation de Château-Landon sur la rive gauche du Loing, ne semblerait-il pas évident que le terrain d'eau douce superficiel de Château-Landon appartient à la formation d'eau douce supérieure ? Cependant la plus grande incertitude subsiste encore-àé-érTgard ( même ouvrage, p. 289 ). D'où vient donc que la position réelle du terrain d'eau douce de Château-Landon est encore incertaine ? C'est 10. parce que ce terrain a paru lié sans interruption quelconque avec les calcaires d'eau douce , soit moyens, soit supérieurs, de la forêt de Fontainebleau, qui se prolongent vers le midi jusqu'à Château-Landon , et peut(1) Le mémoire de, M. Héricart Ferrand renfermant des détails intéressans , nous le placons ici dans son entier. Le lecteur sera d'ailleurs , par là, plus à portée de prononcer entre l'opinion de ce géologue et celle de M. Be r7 thier, relativement au gisement du calcaire de Château Lardon. .