Annales des Mines (1827, série 2, volume 1) [Image 9]

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ANTIMOINE SULFURÉ

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ook On en déduit que, pour la préparation de t d'antimoine cru, on a dépensé 5 fr. 6 c. subi des Depuis cette époque, le fourneau a Remarque. qui ont donné des rémodifications importantes M. Christophe . encore. sultats plus satisfaisans parvenu à retirer 5o pour Pouff assure qu'il est 100 d'antimoine cru. Avantages de ce dernier mode sur le premier. précéLes avantages qu'offrent les résultats plein air méthode sur la fonte en dens de cette consistent : 100k. d'anDans la main-d'uvre, qui, pour plein air, est de 2 fr. 41 c. en d'oeuvre. timoine cru obtenus,fr. 55 c. dans le fourneau à et seulement de i coulisses dépense, pour 2'. Dans le combustible, dont la Combustible de 6 fr. ook d'antimoine cru, est, eu plein air, fr. 2 8, fourneau à coulisses; t 34 c., et dans lecinquième ( c'est-à-dire un étonné de cette énorme difféOn ne sera pas il y a de chaleur rence en observant combien rayonnement dâ le perdue en plein air, tant par de surface, que par le au grand -développement où sont encastrés les contact immédiat du sol d'une masse consipots enveloppés et recouverts opération est dérable de houille. En outre, cette qui accélèrent en la merci de la pluie et du vent, combustible. pure perle la consommation en l'impossibilité où l'on se trouve dans Antimoine cru.

5°. Dans

que la quantité (s) M. Christophe Pouff croit cependant lorsqu'il à coulisses, moins du de houille que nécessitait le fourneau n'était qu'un peu en retirait o,5o d'antimoine, plein air. tiers de celle qu'on consommait en

DE MALBOSC.

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la fonte .en plein air, de connaître et régler la marche de l'opération ; on ignore même le point où il faut l'arrêter. Les expériences de M. I3errthier (i) prouvent combien ce point est important à saisir : aussi se perd-il beaucoup d'antimoine cru par excès de calorique en diverses parties, soit en se volatilisant, soit en restant suspendu dans les gangues étonnées et pulvérisées, soit enfin en se répandant dans le sol par les pots à boulets, qui se fendent.En d'autres points, au contraire, s'il y a défaut de chaleur , tout l'antimoine cru ne COU le pas, il en reste avec sa gangue

dans les pots supérieurs; ce qui fait que ces pots

et leurs crasses sont ordinairement plus riches que dans le cas des cylindres, où l'on connaît et dirige à volonté l'opération Waprès des indices certains (2). 4.. Dans la dépense en matériel, qui s'élève plein air à 2 fr. oi C. peur look d'antimoine en cru, et pour le fourneau à coulisse 0,25 (3). r) (Annales des Mines, tome 111, page 56o. ) Du sulfure d'antimoine pur, exposé, dans un creuset nu-avec son couvercle , à la température de 4o degrés pyroniétriques , a perdu par volatilisation or5'à 0,20. Les partisans de la fonte en plein air ne veulent .-pas changer leur méthode , prétendant qu'il y a, par le eurneau à.coulisses, une plus gratede perte par évaporation. -Je n'ai pu le constater ou vérifier .ditectement , mais les résultats cités de M. Christophe prouvent le contraire; au reste, l'exposition (le la méthode .dans-4h4otirneatt , et l'aspect seul des crasses, montrent ne si faute de n'avoir pas réglé le fourneau avec sagesse',. on a laissé perdre de l'antimoine par volatilisation»,, C'eStà-dire par,exCès- 'dé chaleur, -cette perte est bien CtorUpénsée par le sulfitre.qiii reste dans les pots en plein air et épfi adhère'âtiX crasses. M. Furgaud n évalué. qteà' 6o frants lematerid

T. I, re. iivr. 1827.

Matériel.