Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 173]

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SUR UN QUARTZ

GÉLATINEUX.

Quartz résinite , tendre; jaunâtre, des sables supérieurs de Longjn mea u, formation parisienne.

avec de l'acide muriatique à chaud, pour enlever les particules de fer détachées dit mortier et les portions de carbonate calcaire adhérentes ; on a décanté et lavé à grande eau, puis comprimé la poudre entre des doubles de papier-joseph. Cinq grammes de ..cette substance ainsi prépa-

Quartz hyalin, agalbe; sables non effervescens de Nemours et de Fontainebleau , et, par suite, tous les quartz agrégés et non susceptibles d'absorber et de contenir de l'eau. Silex demi-résineux du calcaire de Mont Luçon ; il est jaune brunâtre et étincelle au briquet. Voici de quelle manière ces essais ont été faits.

Une portion du minéral. .réduit en poudre

était divisée en -deux parties ; on calcinait l'une fortement pour connaître le poids des matières volatiles , et l'autre était traitée par une dissolution. de potasse à l'alcool, à la chaleur de l'ébullition, pendant un temps déterminé ; on filtrait alors , et le résidu, lavé à grande eau et calciné, était pesé. Les deux nombres ainsi obtenus, retranchés du total, donnaient la quantité de matière dissoute. On voit par l'essai n°. 5 que ce calcul n'est ,pas exact : dans cette expérience, il n'y a pas eu dissolution ; au contraire, il y a eu gain manifesté. Il

est à présumer que ce gain existe aussi dans les autres essais et que la grande quantité de matière dissoute empêche de le voir. Il peut se former une combinaison insoluble de silice, de potasse et d'alumine ou autres bases, dont ces silex contiennent assez souvent une dose notable. J'ai voulu avoir à-peu-près la mesure de ces effets, et pour cela j'ai entrepris. -l'expérience suivante, en opérant sur le silex de Mont-Luçon qui me paraissait favorable pour cet objet. Ce minéral a été pulvérisé dans un mortier de fonte et broyé en poudre fine dans un mortier d'agathe ; la matière ainsi porphyrisée a été lavée

rée ont été traités par 15 grammes de potasse caustique. Après quatre heures d'ébullition, non compris quelques heures pendant lesquelles la liqueur ne bouillait pas, on a filtré et lavé à grande eau ; le résidu pesait, sec, o,565. La dissolution , traitée par l'acide muriatique

et évaporée, a donné un dépôt abondant de silice ; il pesait, lavé et calciné, L'ammoniaque, versée dans la liqueur et les eaux de lavage suffisamment rapprochées, a précipité de l'alumine colorée par de l'oxide de fer ; elle pesait après calcination og,o45. Dans la dissolution restante on a versé du car-

bonate d'ammoniaque et on a fait bouillir; il s'est précipité une poudre blanche pesant og,005 après dessiccation parfaite. Cette poudre, traitée

par une goutte d'acide nitrique, s'est presque entièrement dissoute en faisant effervescence; il restait une trace de silice inappréciable ; l'oxalate d'ammoniaque l'a précipitée de nouveau et instantanément. Ce précipité, calciné au chalumeau et 'mis sur la langue avait la saveur de la chaux. Je ne sache cependant pas que la chaux soit soluble dans la potasse :.dans une expérience antérieure, j'avais déjà obtenu un pareil résultat. L'eau que j'employais était distillée : contenait elle des sels de chaux? Il ne m'en reste plus pour m'en assurer. On s'était assuré que la poudre employée dans cette expérience, perdait og,to par calcination , -

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