Annales des Mines (1826, série 1, volume 13) [Image 127]

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DE L'ÎLE D'ANGLESEY.

tité de quarz , substance qui permet d'employer avec succès la chaux fluatée , ainsi qu'on peut le voir dans les fonderies de Swansea, entre autres dans la plus remarquable, celle de M. Vivian. La réduction des pyrites se fait dans des fours à réverbère d'une forme pareille à celle adop-

considérable , renouvelle les contacts du métal et enlève une partie de l'oxigène, laisse la dose

du Cornouailles ; seulement les dimensions sont

basse, donnent aux molécules du cuivre une forme de cristallisation , soit cubique, soit en

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d'oxide de cuivre, qui, mêlée intimement avec le cuivre pur, doit fin-mer le composé malléable. On doit observer que dans cette opération il y. a

un juste milieu à garder : trop de charbon de

bois employé,ou bien en core une température trop

tée à Swansea pour le traitement du minerai

plus petites et proportionnelles. Les charges sont de 900 à 1000 kilog. , et c'est environ après sept fontes successives ( suivant que le minerai a été plus plus ou moins grillé ) que l'on obtient du cuivre susceptible d'être soumis à l'opération de l'affinage.

On obtient de la première fonte une matte, qui est le produit d'un silicate qui se forme par la combinaison du quarz avec foxide de fer ; cette matte est grenaillée, grillée, fondue, et subit une série d'opérations analogues avant de donner du cuivre propre à l'affinage. Le cuivre de cémentation combiné avec beaucoup d'oxide de fer ne peut être immédiatement mêlé avec le cuivre prêt à subir l'opération de l'affinage : aussi est-il, dès la deuxième fonte, soumis à l'action du soufre qui doit le dégager du fer qu'il contient ; car on sait que le silicate de fer ne dissout pas, ou ne dissout que trèspeu, d'oxide de cuivre. On amène le cuivre à l'état de pureté, ou à la forme de cristallisation convenable qui correspond à son maximum de ténacité, par l'emploi

successif d'un courant d'air introduit dans le four par les portes ouvertes ; de charbon de bois jeté à sa surface, ou, enfin, par une branche de bois vert, qui, en produisant une effervescence

D

rayons brillans, qui n'est point celle qui procure de la ténacité au cuivre ; au contraire, une température trop élevée ou un courant trop rapide d'oxigène lui donne une couleur rouge brique, une cristallisation radiée sans reflets, ou, enfin, une forme grenue, dont les molécules sont trèsfines , et dont je n'ai pu déterminer la forme

cristalline; ce dernier état est encore peu convenable au cuivre destiné à être travaillé, soit sous le laminoir, soit au marteau. La forme qui an-

nonce le plus de ténacité est radiée en rayons

déliés qui présentent des reflets en masse ; lorsque le cuivre est en fusion, il arrive souvent que, dans l'espace de dix minutes, il passe successivement à ces trois états.

Pour s'assurer si le cuivre est assez raffiné, on coule un petit parallélipipède d'environ 6 pouces de long avec une base de 2 pouces sur 9 lignes, et des hommes munis de gros marteaux le battent pour voir s'il résiste à la percussion. L'opération se répète jusqu'à ce que le cuivre la soutienne : alors on fait la coulée ; lorsque le cuivre a dépassé sa forme convenable pour la ténacité, on le ramène à cette forme au moyen d'une branche de bois vert ou avec du charbon de bois, et en général on réussit toujours ; mais