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SUR LES RÉACTIONS
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trace d'explosion.:, La Société royale de Londres
a fait faire à ce sujet plusieurs expériences de comparaison : on mit pareille quantité de poudre à canon et d'or fulminant dans des globes de fer,
qui furent ensuite placés sur des charbons ardens ; celui qui contenait la poudre éclata avec violence , l'autre resta entier et sans faire aucune explosion. Il en arriva de même lorsqu'on se servit de globes d'acier. » ( Bergman.)
On sait préparer l'or fulminant par diverses méthodes, où tout le métal employé passe dans le mixte, et les chimistes (i) ont constaté que trois parties d'or pur rendent quatre parties et une petite fraction d'or fulminant sec: ce mixte a donc pour expression atomique' 3NI6-__ 3429.71; Au c'est-à-dire que l'or fulminant se compose d'un atome de tritoxide d'or et de trois atomes d'ammoniaque (2). Les prôduits éminemment stables Kunckel, Lémery, Deidier, Scheele, Beaumé, Richter, , M. Proust. L'eau régale dissout fort vite un mélange dosé. de muriate d'ammoniaque et d'or pur ;la dissOlution, évaporée convenablement, donne des CristauX toloréslioni4énes, qui ne peuvent être qh'un muria.té double :à bases d'or et d'ammoniaque (puisque le simple muriato métallique ne cristallise point), et comme Peau de potasse, versée en quantité suffisante, décolore entièrement cette même dissolution
et la convertit en muriate de potasse .qui reste dans la liqueur, et en orate d'ammoniaque, qui se précipite; que d'ail-
leurs ce dernier sel est composé d'un atome de -tritoxide d'or et de trois atonies d'ammoniaque , il faut en conclure que le sel double cristallin, qu'elle donnait par .. t renferme un atome detritomuriate, d'or Au M' et trois atomes' de muriate d'aM m on ia que 311'116 M
FOUDROYANTES.'
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qui tendent à- se former dans la fulmination de Forme d'ammoniaque sont évidemment :
atome d'or réduit à l'état métallique Au; trois atomes de gaz azote, 5Sir, et neuf atomes de vapeur d'eau 01'0 : or on voit, par la composition même du mixte, que celui-ci n'a pas assez d'oxi-
gène pour constituer entièrement ce dernier
produit ; il lui en manque six atomes, qu'il sou-
tire brusquement de l'atmosphère : de là naît
l'énergie fulminante. Berthollet supposait que l'orate d'ammoniaque:
et généralement tous les oxides ammoniacaux fulminans ne contenaient que la quantité d'hydrogène nécessaire pour saturer tout l'oxigène de Foxide, et il 'attribuait les grands effets de la fulmination au dégagement de l'azote , et sur-tout à l'expansion de la vapeur d'eau. Nombre d'ob-
jections tendent à ruiner cette doctrine:-Par '
exemple, comment accorder cette constitution shypOthétiqiie de l'orate d'ammoniaque avec le résultat d'expériences que nous avons empruntées de Kunckel, Lêmery ...... Comment résoudre la contradiction Manifeste à laquelle Berthollet luimême fut conduit , lorsque , d'après son hypothèse sur la nature de l'or fulminant, il voulut conclure la quantité d'hydrogène renfermée dans l'ammoniaque ? Comment admettre qu'une émis-
sion de fluides élastiques, telle rapide qu'elle
soit, puisse, à l'air libre et sur une surface plane,
causer les effets destructeurs que nous avons rapportés? Enfin, comment expliquer l'amortissement que subit l'énergie fulminante dans les vases clos ?
DU cyanate d'argent. Ce sel fulminant se prépare en faisant agir l'alcool sur une solution de