Annales des Mines (1825, série 1, volume 10) [Image 39]

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EXTRAITS DE JOURNAUX.

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CHIMIE.

tube droit mobile, dans le liquide à décanter.. On emplit le siphon, en versant dans l'entonnoir E de ce même liquide clair, si on en peut dispo-

ser d'une quantité suffisante, ou, à défaut, on se sert d'un autre liquide dont le mélange avec la liqueur qu'on soutire n'ait pas d'inconvénient. Aussitôt que, le liquide sort à plein tuyau par le bout E, on enlève le tuyau mobile, et l'écoulement continue. M. Payen propose de maintenir la tige mobile

contre la branche du siphon par de petits tenons G H I , en sorte qu'il suffira d'élever cette tige ou tuyau de 2 pouces, pour établir la communication avec le liquide à soutirer : deux anses RR rendent cette manipulation très - facile. Les lettres A'Mi indiquent l'emmanchement séparé. M. Saulnier croit qu'on pourrait remplacer

avec avantage l'emmanchement A M par un

robinet *a deux eaux, dont les orifices seraient à angle droit, comme l'indique la coupe horizontale A" par un plan perpendiculaire àil'axe cylindre BC au point A : en sorte qu'il suffirait de faire faire un quart de tour au tuyau mobile,

ce qui serait très-facile en le saisissant par les anses RR. Il convient que le tuyau mobile soit d'un diamètre un peu plus grand que les branches du siphon.

8. Sur les petites coupelles employées dans les essais au chalumeau ; par M. Lebaillif. Les petites coupelles de M. Lebaillif sont composées d'un mélange, à parties égales, de terre à

pipe et de terre à porcelaine très-blanches et

fines ; elles. ont 4 lignes de diamètre et tout au plus de ligne d'épaisseur. On les fait au moul!2,

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-et on les cuit à la chaleur blanche pendant cinq minutes. L'avantage que présente l'emploi de ces petites coupelles est d'étendre en couches d'une grande surface toutes les réactions pyr6g,nostiques , qui, souvent par les procédés ordinaires, restent dans l'intérieur de la perle et échappent aux yeux des observateurs. Sur lés propriétés éclairantes du gaz hydrogène carboné extrait de l'huile, et de celui qu'on tire du

charbon de terre. (Ann. de Ch., t. XXV, p. 56.) M. T. Dewey, de New-Yorck, a comparé le pouvoir éclairant du gaz de charbon de terre fourni par l'établissement impérial ,et du gaz de l'huile provenant de la compagnie du.Bow. Il a trouvé : Pour le gaz du:charbon. Pour le gaz de l'huile.

Pesanteur spécifique.

Pouvoir éclairant..

. .

.

0,4069 1,00

0,9395 2,82

Selon lui, un galon d'huile de baleine clarifiée donne plus de too pieds cubes de gaz. M. Phillips et M. Faraday, dans les expériences qu'ils ont faites ensemble, ont trouvé le rapport (les pouvoirs éclairans du gaz du charbon et du gaz de l'huile de i à Analyse de quelques composés aérifbrmes l'azote; par M. William Henry. ( M émoires de. la Société de Manchester, vol. IV.) Lorsqu'on enflamme du protoxide d'azote avec l'hydrogène, on obtient un volume de gaz azote un peu plus grand que celui du protoxide ; mais

si l'on fait passer l'étincelle électrique à travers un mélange de loci mesures d'oxide de carbone et io4 de protoxide d'azote, il se produit 98,9

Pro toxide

d'azote.