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sun LES PRODUITS MÉTALLURGIQUES
couteliers à exposer leurs produits. Ils sont en général recommandables, et par un prix modique
et par une bonne fabrication. Dans la coutellerie fine, on distingue particu-
lièrement M. Sirhenry, à Paris (110. 1 575 ). Ce fa-
bricant a exposé des instrumens de chirurgie,
des trousses de dentiste, des lames damassées et d'autres articles de coutellerie, qui prouvent que son industrie, depuis long-temps renommée, a fait de nouveaux progrès. M. Sirhenrv fut mentionné honorablement pour l'excellence de ses produits en 1819, époque à laquelle aucune autre distinction ne fut accordée à la coutellerie. M. Pradier, à Paris (110. 1567), a exposé' de beaux ouvrages de coutellerie tant fine que eommune. Ils proviennent des ateliers qu'il a établis, depuis 1819, non-seulement à Paris, mais encore à Chaville près Versailles et à Poissy. Ce fabricant applique avec succès à la coutellerie le principe de la division du travail ; il emploie dans ses ateliers un grand nombre de détenus. Sa fabrique de Chaville fournit, chaque jour, 700 lames. de rasoirs, roo lames de couteaux et divers autres objets. Dans sa fabrique de Poissy, outre un grand nombre d'objets en nacre et de pièces de nécessaires, on prépare journellement une quantité considérable de manches pour couteaux et rasoirs, ainsi que de bois pour les cuirs à rasoirs. Dans ses ateliers de Paris, on assemble les pièces et l'on achève les produits pour les livrer au commerce. Les divers ouvrages de M. Pradier sont mis à la portée des diverses fortunes, par la variété de leurs ornemens et de leurs prix ; en même -
temps ils satisfont à tous les besoins par leur
bonne qualité. A côté d'un magnifique nécessaire
719 de S à i0000 francs et d'un canif à plusieurs lames qui est estimé 200 fr. , on voit figurer, parmi les DÉ L'INDUSTRIE rnANçAisE.
à9 produits de ce fabricant, de bons rasoirs, table, à
francs la douzaine; de bons couteaux de lo francs la douzaine; et d'autres objets du même genre, qui se recommandent aux consommateurs et par la bonne qualité de la matière et par l'élégance des formes. deM. Gavet, à Paris ( n'. 1701 , fabrique, fine puis long-temps , de bonne coutellerie tant mentionné honorablement que commune. Il futde 1806 et de 1819. Depuis dans les expositions cette dernière époque, à laquelle on citait déjà Gavet comme ayant perfectionné la trempe d'un pyroet le recuit des lames par l'emploi étant parvenu à famètre métallique, et comme rasoirs d'acier français , briquer d'excellens douzaine, cet industrieux. prix de 12 francs la fabricant a établi auprès de Chaumont, dans le département de la Haute-Marne, une grande manufacture de coutellerie., où il a divisé le travail avec habileté ; en même temps, par une profondeconnaissance de son art, il a perfectionné ses produits. Du nouvel établissement de M. Cavet, dans lequel trente-quatre ouvriers sont employés, couil sort annuellement ii000 rasoirs; 26000 à lames. teaux à lame d'acier, et 3 à 4000 couteaux d'argent ou de vermeil. Par un procédé méca-. nique, M. Gavet fabrique des manches de corne, décorés de moulures en relief, avec une économie remarquable : une douzaine de ces manches ne revient pas à plus de 2 francs. Bonne qualité des lames, solidité des montures, élégance des formes, modicité du prix, tout paraît se >réunir en faveur des produits de M. Gavet. La rapidité du débit