Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 217]

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abondant, que les .morceaux empâtés ne .Sont plus visibles : on a alors du fer oxidé rouge en couches minces , et contenant ordinairement beaucoup de petites feuilles de mica. Gisement. Cette roche ,ne se trouve pas seulement dans les vallées et sur les pentes des montagnes, elle recouvre leurs croupes les plus élevées et leurs flancs, comme une sorte de manteau de.i,toisteà i toise d'épaisseur ; elle est en général- superposée au schiste ferrugineux et au thonschiefer. Couches étrangères. - Les plus remarquables. sont -des couches de manganèse oxidé , contenant de gros nids de wawellite , près de Villa Rica.

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Propriétés magnétiques. Le tapanhoacanga

n'étant composé que de fragmens d'itabirite , doit .être magnétipolaire : les axes polaires de 'chaque morceau détaché et de la masse entière se coupent sous divers angles.

Localités. La Serra do Tapanhoacanga, près

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Congonhas do Campo (province de Minas), dont le sommet est élevé de 4,800 pieds, en est entièrement recouverte sur -une étendue de plusieurs milles : tout le flanc de la montagne où se trouve Villa Rica en est incrusté ; la surface y est boule. versée par des travaux de mine. Vis-à-vis, le Campo de Saramenha en est comme pavé. 11-est dant sur la route de Villa Rica à Serro do Frio;

an le retrouve probablement aussi dans la province de Goyaz.

Nom.-'--Tapanhoacanga si gn ifie, dans un idiome

africain, tête de nègre : les mineurs ont donné ce

n'ti inïstt. 42r toin à la roche dont il est question;.à cause dé sa surface raboteuse et qui paraît concrétionnée

comme une hématite. IV. B. Il est difficile d'eiPliquer l'origine de ce Conglomérat. Les fragmens anguleux , l'irrégularité avec laquelle ils sont entassés les uns sur les

autres, la manière dont cette roche recouvre,

comme un enduit, la cime et les flancs des montagnes, tendent à faire croire qu'elle n'est point

le produitde la dégradation rapide des montagnes ferrugineuses qui formaient les points les plus élevés de la contrée, et dont le pic d' ltabirà , la Serra da Piedade et autres, sont les restes ; mais

qu'elle est due au desséchement extrêmement prompt d'un liquide qui a séjourné autrefois sur ces montagnes et y a amené les fragmens qui s'y retrouvent aujourd'hui. Ceux-ci n'ont pu suivre le liquide *jusqu'au fond des vallées , et se sont arrêtés, comme des laves solidifiées, sur le mi lieu des pentes. Le désordre avec lequel ils sont amoncelés prouve suffisamment que le dépôt ne s'est pas fait peu-à-peu. Il est aussi difficile de concevoir comment la terre végétale argileuse, aurifère , ayant souvent plusieurs toises d'épaisseur, et contenant des brèches de quarz et de fer oxidé, qui recouvrent des Montagnes. entières, a pu demeurer, pour ainsi dire, attachée à leur cime et à leurs flancs. Cette terre renferme de petits cristaux d'or extrêmement beaux. § II.

Dianzans.

La découverte des diamans au Brésil date de l'an 1727. Les premiers furent trouvés dans *de