Annales des Mines (1823, série 1, volume 8) [Image 176]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

544

ANALYSES

DE SUBSTANCES MINÉRALES.

puis citer le résultat des analyses que j'ai eu occasion de faire de quelques variétés de cuivre pyriteux ; on verra que ce résultat s'accorde avec le sien et avec celui qu'a obtenu M. Guenyveau , et qu'il s'éloigne au contraire très-notablement du résultat théorique admis par M. Berzelius. (1)

Cuivre... 0,326 Fer.. . . 0,292 Soufre ..

(2) 0,321 0,315

o,32o

o,363

0,970

0,999

Gangue.. 0,032

(i) D'A

(3)

0,333 0,3oo 32o 0,026 0,979

(4)

0,312 0,32,2

o,336 o,o16 0,986

, en Piémont. Amorphe et d'appa-

rence homogène : par la voie sèche, il a donné o,315 de cuivre très-pur. D'Allevard, département de l'Isère.En morceaux amorphes disséminés dans du fer spathique décomposé, dit mine douce; on l'a purifié, avant de l'analyser, en le traitant par l'acide muriatique. De Saxe. Amorphe, très-pur. D'une localité inconnue, très-pur. Le cuivre pyriteux de Ségura, dans le Guipus-y coa, a donné o,33 de cuivre rouge très-pur par. la 'voie sèche. 4o.

Analyse du toutenague, cuivre blanc ou cuivre chinois; par M. Fife (An. deCh., t. XXI, p. 98).

Il est d'une couleur blanchâtre approchant de celle de l'argent, très-sonore ; il prend un superbe poli : il est malléable à la température ordinaire et à la chaleur rouge, et on peut même, .avec beaucoup de précautions, le réduire en pla-

ques minces et'en fils de la grosseur d'Une aiguille 'fixe ; mais chauffé au blanc , il est extrê-

345f

mement fragile. Sa densité est de 8,432: je l'ai trouvé composé de : CuiN;re. .

Nickel. Zinc. Fer

.

.

0,3,6 0,254 0,026 1,000

On croit généralement qu'on l'obtient par la réduction d'une mine renfermant tous les ingrédiens dont il est composé : l'exportation en est défendue en Chine; il vaut environ le quart de l'argent. 41. Nouvelles recherches sui la composition de l'a7gent rouge; par M. P.-A. Bonsdorf, profes-

seur de chimie adjoint, à Abo ( Ann. de ch., t. XIX, p. 5). Klaproth, et plusieurs autres chimistes après lui, ont annoncé que l'argent rouge contenait de l'oxigène, et ils ont considéré ce minéral comme un composé de sulfure d'argent, de sulfure d'antimoine et d'oxide d'antimoine. Mais la présence de l'oxide d'antimoine dans l'argent rouge n'étant appuyée que sur des hases incertaines et insuffisantes , j'ai cru qu'il serait utile d'examiner de nouveau si elle est réelle. J'ai fait mes expériences sur de l'argent rouge d'Andréasberg très-pur. J'ai essayé d'en extraire le prétendu oxide 'd'antimoine au moyen de l'acide

muriatique affaibli; niais je l'ai trouvé absolument inattaquable par cet agent : alors je l'ai soumis à l'action du gaz hydrogène, et voici ce qui s'est passé ( i).L'appareil dont je me suis servi était (1) J'avais d'abord recherche quel effet le gaz hydrogène