Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 239]

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RECHERCHES.

duit presque point d'effet sur les mortiers

SUR LES

à

chaux communes. Enfin les chaux moyennes jouissent de propriélés intermédiaires entre les deux espèces de chaux précédentes. Effets de Ou ne conçoit point d'abord pourquoi l'exl'extinctiont inct Io spontanée est supérieure à spontane,e suries chaux par immersion, pour ce qui regardel'extinction les chaux communes. communes. M. Vicat a observé qu'une longue exposition à l'air dans un lieu couvert et fermé au vent, donne à ces sortes de chaux un corn., mencement de propriétés hydrauliques. Voici deux expériences faites avec une chaux commune moyenne, que nous citerons pour exemple. Cette chaux a été éteinte à l'air et mesurée en pâte. Quelques jours après la réduction de la

chaux en poudre, 1,33 de chaux et 2 parties

de ciment de brique ont formé un béton dont la résistance, au bout d'un an, a été représentée par 907. La même quantité de chaux employée avec la même quantité de ciment, mais un an après la .réduction de la chaux en poudre, a donné un ,béton dont la résistance, au bout d'un an, a été '.représentée par 2366. D'autres expériences ont confirmé ce résultat. Conclusions.

En nous résumant nous conclurons de ce qui précède que, dans les mortiers ordinaires , les

chaux grasses communes agissent plutôt physiquement comme des geignes susceptibles de retrait , qui enveloppent des corps solides implan-

, etc.

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tés, tandis que les chaux hydrauliques agissent chimiquement par leur affinité pour le sable. Que l'on détruise les circonstances favorables à , en soumettant, par exemple, les mur tiers composés de chaux hydrauliques à une dessication rapide, on n'aura plus alors que des corps peu solides, paree que, sans eau , le sable

et la chaux n'agiront plus chimiquement l'un sur l'autre. Les expériences prouvenu que Hpour- une Proportions

même quantité de chaux, les quantités de sables-ic.ehlaa,t,i:ees, ad:

doivent varier en raison du procédé d'extinction sable. employé, et même en raison du plus ou moins de rapidité de la dessication. Ce qu'il y a de remarquable, c'est que les proportions doivent se rapprocher d'autant plus de celles qu'a données l'expérience pour les agrégés dus à une simple juxta -position , que les circonstances locales opposent de plus grands obstacles au développement des affinités. Ainsi, toutes choses égales d'ailleurs, il faut moins de sable dans les mortiers placés dans un grenier, et séchés assez vite sans jamais être mouillés. Il en faut plus dans

ceux qui, rafraîchis par les rosées, les pluies, exposées au contact de l'air libre, sont restés plus long-temps humides, et ont couru plus de

chances pour le développement des affinités et la fixation de l'acide carbonique.

La chaux et le sable doivent être bien mé-

Fabrication

langés : un excès de trituration paraît tout-à-fait du mortier° inutile dans le plus grand nombre de cas ; ce-

pendant une expérience faite sur une chaux commune triturée pendant quatre jours avec du sable sous des pilous , semble prouver que si on tient un pareil mortier exposé à l'humidité, Tome rH, 3e. livr. Gg