Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 214]

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CARRIÈRES ET FOURS A PLATRE

etc.

mélangé de cendres, et c'est ce qu'il est important d'éviter pour le plâtre de bâtisse. On

estime que la pierre séjourne à-peu-près vingtquatre heures dans le four avant d'être Muté.

On consommé environ 5 à 6 hectolitres de

Meules plâtre.

houille par vingt-quatre heures ; ce combUStible qui, sur les mines se vend 6o cent. l'hectolitre, petit valoir 8o centimes quand il est rendu aux carrières. à Le plâtre une fois cuit, est moulu sous des meules verticales que font tourner des chevank. Le Plateau inférieur eàt, en calcaire à gryphites,

la meule est préférablement en grès houiller. On fait à chaque meule, par jour, trente sacs de zoo kilogrammes. Il y a un ouvrier employé

MÉMOIRE BII R

LA JÉ FFERSONITE, IVIINÙAL DECOUVERT DANS LA MINE DE FER DE FRAIiCKLIN

PAR MM. LARDriiERVANLI.XEM et W. H. KEATING;

décrit et analysé par M. WILLIAM H. KEATING.

(Journal Of' the Âcademy of natural sciences, VOL 2 juitr 1822. )

à Chaque meule.

Résultats généraux.

Le plâtre pour la bâtisse se vend de 1 franc

50 centimes à z franc 75 centimes le sac. Le plâtre

pour engrais se vend z franc. Le bénéfice du fabricant est, proportionnellement , beaucoup plus conSidérable sur la prfelinière espèce de plâtre que sur la deuxième : en

partant des données que nous avons fait connaître, on peut l'estimer approximativement à 85 francs par toise pour la première espèce, et à 24 francs pour la deuxième ; le tout en sus du bénéfice fait sur l'extraction. Il sort annuellement de Saint-Léger,, par le canal du Centre, cinq à six cents bateaux portant chacun 6o,000 kilogrames ou 4 toises de plâtre. Dans cette évaluation on n'a pas compris le plâtre cuit.

Les platrières einploient à - peu près cent

cinquante hommes.

EX'ÉR AIT runJSIV

A six mille environ au nord-est de Sparte , dans le comté de Sussex, province de iNew--

Jersey , on voit les restes des fourneaux à fer de Francklin. Ces fourneaux , placés au centre de vastes forêts, environnés d'un grand nombre de couches de minerai , qu'on peut regarder comme inépuisables, à proximité de cours d'eau abondans et de deux bons marchés , auraient sans doute' prospéré et seraient devenus d'une grande importance s'ils eussent, été dirigés avec

intelligence ; mais les propriétaires ayant négligé d'acquérir la connaissance de ta composition de

leur minerai, ainsi que celle des gangues qui l'accompagnent, et ayant voulu traiter ce minerai, qui. est d'une nature particulières de la

même manière que les minerais ordinaires , ils se sont bientôt vus forcés d'abandonner entière-