Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 164]

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Je Système (dus System). La première embrasse tous les préliminaires ,,et la, seconde est particu-

lièrement consacrée à Thistoire-naturelle des minéraux. Il a subdivisé la Propédeutique en doctrineides caractères (Kennzeichenlehre), nomenclature, description des minéraux , classification, connaissance des systèmes (Systemkunde) histoire et littérature de la Minéralogie. Nous allons parcourir ces différens articles , en donnant à leur analyse l'étendue qu'exigera leur importance respective. Quant aux caractères, nous passerons en revue seulement ce qui regarde les formes cris-

tallines et la structure, le reste de cet article

n'étant point assez important pour devoir nous arrêter. D'après M. de Léonhard, ou plutôt suivant l'opinion qu'il a adoptée de M. le docteur Hesse], toutes les formes cristallines doivent être rail-. portées au parallélipipède rectangulaire ...Les va-

riations possibles du rapport entre les trois dimensions de ce solide conduisant en général à trois genres de parallélipipèdes différens, le cube,

le prisme droit à base carrée et le prisme:droit rectanu1aire, l'auteur donne de chacune .de ces formes une description géométrique courte mais rigoureuse, à l'aide de laquelle on peut s'en former une idée nette et précise. A cette occasion il était naturel de faire obser7

ver la circonstance importante de l'identité ou diversité des différentes parties qui terminent les prismes dont il s'agit, et c'est ce que l'auteur pas manqué de faire avec le développement et la clarté convenables. De là il a été conduit à traiter de la iide symétrie, de cette loi importante, dé

D'oRyeTocNosin.

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couverte par M. Haüy, et dont l'association avec la simplicité des lois de la structure, établie également par ce savant illustre, constitue à-la-fois et la véritable base de la Cristallographie, et le

seul fondement de la philosophie minéralogique.

Pour exposer la loi de symétrie, le savant professeur d'Heidelberg, a dû la rapporter successivement à chacun de ses trois parallélipipèdes

fondamentaux, et c'est encore ce qu'il a fait avec beaucoup de netteté et de précision. Toutefois ne pouvant se refuser à l'évidence de l'observation, qui établit d'une manière tout aussi incontestable' l'existence de la même loi

par rapport aux formes les plus simples, dérivées des parallélipipédes ci-dessus indiqués., tels que les octaèdres régulier, symétrique, rhomboïdal et rectangulaire; le ditétraèdre rectangulaire ; les prismes droits rhomboïdal et hexaèdre régir, lier, et enfin les dodécaèdres rhomboïdal et bipyramidal : l'auteur a senti que, pour donner une idée plus juste de la loi en question , il était indispensable d'en indiquer, au rapins en général l'application à ces mêmes. formes; d'un autre côté en prenant encore l'observation 'pour guide, il avait justement adopté, pour mettre en tête des caractères spécifiques, les formes données par la division mécanique. Or,. Une partie de ces formes coïncidant avec celles qui viennent d'être nommées plus haut, c'était-là une nouvelle raison pour considérer laloi de symétrie également à l'égard de celles-ci, et de plus il fallait en donner.- les déterminations générales respectives.

C'est pour satisfaire à te double but que Tome VII, 2e. livr.

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