Annales des Mines (1822, série 1, volume 7) [Image 96]

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de corne, et, par intervalles , de plomb blanc

cristallisé. Cette veine se soutint de cette manière sur une longueur de 8 toises, après lesquelles elle ne laissa plus qu'une légère trace de filon qui fut constante pendant quatre autres toises. On essaya alors de la diriger par une espèce de traverse du côté du mur, et au bout de 20 à

21 pieds ( 6m.,5 à 6.2-,8), on entra dans le massif

de minerai, sur lequel le puits Saint-Pierre avait été approfondi. Il convient de faire remar-

quer ici que, depuis l'endroit de la première

découverte du filon, soit au-dessus de la galerie, soit en contre-bas, il y a encore quelques parties de minerai à exploiter. » ART. IX. En continuant notre marche pour arriver au jour, et à 26 toises ( 5 int.) de l'embouchure de ladite galerie, nous avons rencontré à notre droite une traverse de 5 toises ( ) de longueur, à l'extrémité de laquelle est placé rorince du puits Saint-Joseph, qui correspond, comme il a été dit, avec la galerie inférieure de Saint-Thoinas , et où se rendent les eaux de la profondeur, qui sont ensuite élevées dans celle d'écoulement supérieure par trois ouvriers, prix fait, sous les ordres du maître-mineur, qui d'ailleurs reste chargé de l'entretien du boisage des puits et des galeries, ces deux objets formant les seuls travaux que la circonstance nécessite de conserver dans cette mine, pour entretenir les eaux au même niveau, afin de pouvoir y rentrer sans obstacle, si le cas y échéait. » ART. X. Toujours en partant de l'embouchure de la galerie d'écoulement, et du même côté de la précédente, à 17 toises ( 35n" ) de distance , est une autre traverse de 29 toises ( 57n'. )

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,dont le but avait été de communiquer à un filou

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principal qui parait à la superficie, et qui n'y est pas encore arrivée, puisque , suivant le plan, il reste encore 4 toises et demie à faire sur cette étendue de 29 toises. Ou y remarque deux ou trois petites veines très-peu importantes. » 11 paraît, par la suite de ce procès-verbal qu'a l'époque où il a été dressé, c'est-à-dire un peu plus d'une année avant la dissolution de la Société, l'exploitation de la mine de Roure n'était pas encore en pleine activité, et même que l'on n'avait encore ni bon maître-mineur, ni bon fondeur, ni bort affineur, ni personne pour conduire les bocards et les laveries. ( Voyez l'article 15 du procès-verbal cité.) On remarque dans la même pièce le projet d'établir un bocard à neuf pilons, une autre laverie , et un logement pour les ouvriers, enfin l'érection d'une machine à molettes, pour déblayer les puits des Anciens. On y rapporte que les dépenses faites jusquelà pour la mine de .Roure, non compris celles de la construction des fonderies, du prix des combùstibles , etc., s'élèvent à 46 ou 47,000 francs, depuis 1785 jusqu'en 1790, et dans ce total sont compris les frais de construction d'un bocard , laverie etlabyrinthes , ainsi que des acquisitions de ter.

rains. Enfin une partie de cette somme se trouve couverte par les produits en minerai extrait

pendant le même temps. Il faut convenir que

l'application de 9,000 francs par an est bien peu, de chose quand il y a tout à faire dans une mine ; aussi n'avait-on pas beaucoup avancé en cinq années. Passons maintenant aux renseignemena qui mont été fournis par feu M. Enjelvin.