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x61--s ars de la vallée de Pont-Gibaut (r); MINES
car en versant leurs laves dans l'ancien lit de la Sioule, ils ont
forcé cette rivière à s'en ouvrir un autre. Ou peut-aisément reconnaître et étudier la super-
position des courans volcaniques sur les roches primitives qui forment cette vallée, et cette circonstance en rend l'examen fort intéressant pour le géologue. Le célèbre Dolomieu a plusieurs
fois parcouru cette contrée. C'est sur la rive
gauche de la Sioule et non loin des mines, qu'il avait remarqué un petit mamelon ou cône volcanique isolé, et tellement placé sur sa base granitique, qu'il avait jugé possible d'atteindre, par un percement dans le granite de cinq cents toises au plus, l'espèce de cheminée par laquelle les laves avaientdû s'élever jusqu'à la superficie du sol espérait même qu'on pourrait ainsi reconnaître le réservoir de ces matières, dont la nature et l'abondance au milieu des terrains primitifs sont encore enveloppées d'une si profonde obscurité. Plusieurs autres géologues ont également visité ce pays; mais je n'ai point appris qu'ils eussent observé de faits particuliers, et est vraisemblable qu'ils n'y ont vu qu'une confirmation satisfaisante et facile à constater des divers phénomènes volcaniques que présente cette partie de l'Auvergne.
C'est dans cette vallée, et dans le terrain
même qui a été souvent recouvert par les courans de laves, que se trouvent, tant au -dessus
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IDE PONT-CIDAUT:
nom, parce que la maison de direction et les
fonderies de la dernière compagnie exploitante s'y trouvaient établies. Feu M. Enjelvin , qui a été jusqu'à la fin directeur des établissemens, m'a accompagné dauà la visite que j'ai faite, en 1815, des lieux où sont situées ces mines ; tous les renseignemens sur les travaux , l'état des mines et. les résultats finan-
ciers sous le régime de la compagnie dite dia
Lyonnais, lui sont dus. Sa mort subite et prématurée m'a enlevé le moyen de lui faire corriger b s données qu'il m'avait fournies presque toua
jours de mémoire; mais, ce qui est plus regrettable encore, elle m'a privé, contre son
intention formelle, des plans de l'intérieur des ouvrages qu'il avait conservés et qui m'ont été refusés par sa famille (1). Les forêts, sans être très-considérables, semblent devoir suffire auxfonderies que pourraient alimenter les rninesde Pont-Gibaut; il y' a des bois
auprès de la mine de Barbecot, et ceux de la Chartreuse, situés à trois lieues au plus de ces mines offrent de grandes ressources. Il n'est pas
impossible non plus de faire amener du Pontdu-Château .(de six lieues) des houilles provenant
des exploitations de Brassac, ainsi que le faisait l'ancienne compagnie : ori- doit ' ajouter à ces moyens d'approvisionnement la proximité de couches de houille de_première qualité, peu ou
point exploitées, et sans valeur, des environs
qu'au-dessous de Pont-Gibaut, les mines de plomb argentifère auxquelles cette ville a donné son
de Bourg-Lastie let de Magnes; les forges à fer
(i) Essai sur la théorie des volcans d'Auvergne, chap. 2, par M. de Montlosier.
(I) Ils se trouvent actuel!ernent entre les mains de M. hand, avocat à Riom.
qu'on établit actuellement au même lieu' de
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