Annales des Mines (1821, série 1, volume 6) [Image 218]

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SUR UN TERRAIN 432 naulites dans les bancs les plus inférieurs indique

que cette formation n'est point complétement entamée par la vallée. C'est sur cet arrachement de la formation du calcaire marin à la pointe du vieux Château, que les regards de l'observateur doivent se diriger pour constater si je ne fais point une omis-. sion en n'annonçant pas dans ce lieu , entre le calcaire marin et les sables et les grès non coquillers qui le recouvrent, votre terrain d'eau douce inférieur ou quelques bancs indicatifs de ce terrain. Ce que j'observai du bois de Hue à Oulchyle-Château est la répétition de ce que j'ai constaté entre Villemontoir,, Taux et Tigny,, c'està-dire en reprenant de bas en haut, coupe AC : 1°. Le calcaire marin D;

2°. Les sables et grès non coquillers F:

Et l'absence : de la formation gypseuse 2°. des sables et grès marins supérieurs; 3°. des bancs que j'ai cru devoir présenter sous une formation incertaine E, à la jonction de la plaine de Tigny avec l'origine du vallon de Villemontoir. Le côté gauche de la vallée d'Oulchy-le-Château présente une disposition semblable à celle du côté droit, la présence des 'bancs moyens et des bancs supérieurs de la formation calcaire ; mais pour les bancs inférieurs, ils n'y sont point visibles. En s'élevant dans la plaine qui sépare Oulchy-

le-Château du pont Bernard, le calcaire marin disparaît sous un terrain 'sableux , qui le devient de plus en plus en avançant dans la plaine, où les grès non coquillers et isolés ne sont pas rares. Vers l'est, la plaine prend de l'élévation , et les grès bouleversés y deviennent très-communs.

D'EAU DÔUCE, ETC.

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A la distance d'un kilomètre au plus de la route, elle gagne une éminence, qui n'est que la pointe occidentale du grand plateau de Cug,ny-les-Oulelles,. sur lequel je reviendrhi dans un moment.

Descendant vers la vallée de l'Ourcq, le sol sableux disparaît, et à la descente dite,le pont Bernard on retrouve à fleur de terre les bancs du calcaire marin, ils y sont peu apparens, par l'effet de la pente insensible de la plaine vers la vallée. Des fouilles y ont été faites de l'un et de l'autre côté de la route , et il semblait que ce n'était que tout récemment que le sol était rendu à la culture. Des pierres 'siliceuses coquillères par morceaux assez considérables et de la nature de celles qui indiquent les bancs les plus récens du calcaire marin ( Géog. pag,. 25, i18) s'y trouvaient en grande quantité. Si on ne peut affirmer qu'elles sortaient de ces fou illes;on peut cependant conclure qu'elles ne venaient pas de

loin.

La hauteur dela rivière d'Ourcq au pont Bernard est de 65.-i-,45c- au-dessus du zéro du pont de la Tournelle, colipe C, et de 98.-t-,45c., par

conséquent au - dessus du niveau de l'Océan. Mais j'observe, Messieurs, que cette hauteur n'est qu'approximative , et doit être sujette à rectification, l'ayant supposée plutôt que déterminée, d'après : l'élévation des eaux du

port aux Perches-à-Trouaine, près la Ferté-

Milon ; et 2°: la pente reconnue entre ce point et le château de Fere-en-Tardenois. Remontant du pont Bernard et dans la direction du nord-est au plateau de Cugny-les Oufches , on traverse une plaine sableuse, qui présente ensuite des grès isolés en approchant -de Tome FI T. 3e. fivr;

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