Annales des Mines (1820, série 1, volume 5) [Image 178]

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35o sur, LA GALkNE manière la plus circonstanciée par M. l'ingénieur Puvis, qui a donné en même temps une théorie .complète, et fondée sur l'expérience, de toutes les opérations. J'engage le lecteur à relire sou ,excellent mémoire auquel je n'ai rien à ajouter.

feu M. Brédif, on a dressé des tableaux qui présentent, d'une manière simple et concise, tous; ces résultats calculés avec la plus rigoureuse, exactitude. Quoique dans cet article je n'aie besoin de considérer, qu'un certain nombre de ces.

445.) Je rappellerai seulement ici que ce mode .consiste à griller et à réduire la galène, au four-

suadé que les métallurgistes me sauront gré d'avoir saisi. cette occasion de les leur faire connaître.

(Annales des Mines, tome II , pages 302 et

peau à réverbère, par une seule opération, et

,sans addition de charbon, et qu'on obtient ainsi 3D,eau coup de plomb d'oeuvre et des scories dont on retire encore une certaine quantité de métal ,en les fondant au fourneau à manche. ,Itél,tat Tous les résultats économiques du traitement éConomi-

ques divers de la galène, à Pezey, sont parfaitement connus; ils sont consignés dans les rapports que M. Pins.pe,cteur-divisionnaire des mines, Schreiber, qui, dirigeait rétablissement , adressait chaque at-t.

née au Çonseil des Mines. En comparant entre eux ces divers rapports et les observations recueillies par plusieurs ingénieurs, notam ment par p. 471.) Effectivement, il est prouvé aujourd'hui qu'il n'y a aucun moyen de déterminer rigoureusement la proportion de plomb que contient un minerai sulfuré par la Voie sèche. Les, n'effleures méthodes donnent encore une perte de o,o6 à 0,12, et les méthodes anciennes qui continuent à être suivies dans beaucoup d'usines, font perdre jusqu'à o,15 à 0,20: Lorsque l'on veut connaître la vraie richesse d'un minerai dé plomb sulfuré, il faut nécessairement avoir recours à la voie' humide ; c'est ce qu'on a fait pour le minerai de Pezey. Tant. qu'on n'adoptera pas cet usage, il sera impossible de comparer, avec une parfaite connaissance de cauSe, les procédés métal-

lurgiques suivis dans différens lieux, et il pourra arriver que l'on regarde comme parfaits ceux Même qui laisseront le plus' à désirer. Nous ne serions pas embarrassés pour en citer des' exemples.

AlIGENTIFRE.

résultats, je publie les tableaux entiers, per.

Pour pouvoir en tirer des conséquences.. exactes, il est nécessaire de savoir : Io. Que le schlich. de Pezey contenait 0,02 à, 0,0.3 de matières étrangères (baryte sulfatée et fer sulfuré), et par conséquent 0,83.de plomb,. terme moyen, et qu'il produisait à l'essai 0,o0 i4.4. d'argent ; 20. Que le bois que l'on brûlait était du sapin: qui coûtait, rendu sur l'usine, 8-francs lc 30. Qne l'on se servait de charbon de Sapin;,,

qu'un stère de ce bois produisait environ une charge de charbon., pesant à-peu-près 50 kilogrammes>, et que la charge de charbon valait,, 4 fr. 95 c. rendue à rusine;:

40: Enfin, que le plomb et la, litharge ont étéT

évalués aux, prix de 1812...