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SUR LE GISEMENT D'UNE ROCHE:
concluantes à la Capelle, on doit regarder la colline dont je parle comme volcanique et préexistante,' 10. Au terrain houiller qui recouvre une partie de sa sommité; 2°. Au terrain calcaire qui environne sa base.
NOTE sur les Roches de Figeac; PAR M. P. BERTHIER, Ingénieur au Corps royal des Mines.
LORSQUE j'ai visité les roches de Figeac, j'ai employé plusieurs jours à parcourir dans toutes les directions le terrain qui les renferme : j'aurais pu en donner une description détaillée ; mais dans l'état d'incertitude où je me trouvais, j'ai Cru qu'une semblable description ne pourrait être que très-fastidieuse pour le lecteur, et
je me suis contenté d'en rapporter les traits principaux dans une note ( Journal des _Mines,
s. XXPII, p 229), en exprimant mes doutes sur la volcanicité de ces roches. Ces doutes étaient fondés sur ce que quoiqu'ayant de grands
rapports avec les basaltes et les laves altérées, les roches de Figeac me paraissaient cependant en différer beaucoup par leur aspect, et sur-tout par leur gisement ; j'avais pour termes de comparaison les volcans de l'Auvergne au milieu desquel j'habitais depuis trois ans, et il me semblait évident que les roches de Figeac, quelle que fût leur origine, ne pouvaient point être une dépendance de ces volcans. Je n'aurais peut-être pas
569 hésité alors à les déclarer neptuniennes, sans'l'autorité du savant géologue, qui, le premier, les a fait connaître. Depuis j'ai NU la roche Noire qui ROCHES DE FIGEAC.
m'a paru être évidemment de formation stratiforme, ainsi qu'à MM. Duhamel, Lelièvre et Puvis. J'ai été frappé de l'analogie qu'a Cette roche avec celles de Figeac, et j'ai conclu que les unes et les autres ont la même origine. Tout ce que M. Gardien dit dans sa note sur la butte de la Capelle est absolument conformé à ce que j'ai dit des roches de Figeac en général. Il juge aussi ces roches analogues à là roche
Noire. Néanmoins il pense que la montagne
de la Capelle est volcanique, parce que la roche qui la compose a une identité parfaite avec les basaltes. CetteÀdentité ne me paraî t pas assez for-.
tement établie pour rue faire changer d'opinion;' je crois qu'il y a analogie et non identité ; c'est cette analogie qui jette sur ces roches du doute et de l'intérêt, et c'est malgré cette analogie que je persiste à les regarder comme contempo-
raines au terrain houiller et de même forma-
tion que lui. La circonstance déterminante pour moi est le mode de gisement. Les roches de Figeac et de Noyant ne renferment point de cail-
loux roulés et ne ressemblent en rien à des
poudings. Si elles sont volcaniques, elles sont donc le produit immédiat d'une irruption ; or, comment concevoir qu'une- coulée, ignée ou boueuse, se soit introduite au milieu d'un terrain houiller, règne dans toute son étendue,
et ne règne que là, passe par nuances aux
grès et aux schistes argileux et possède une allure géologique tout-à-fait semblable à celle des roches qui çomposent ce terrain'? Comment i ma-