Annales des Mines (1818, série 1, volume 3) [Image 91]

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el-111\11E.

senta. ensuite un arrangement éminemment cristallin, qui paraissait dû à de très-petites

lames brillantes , réfléchissant la lumière dans toutes sortes de directions, et n'ayant aucun

ordre déterminé. L'acier fondu et forgé, dont la cassure était

blanche et à très-petits grains, ne se laissa attaquer que difficilement par l'acide hydrochlo-

rique concentré, et on fut obligé d'y ajouter un peu d'acide nitrique. Après la saturation de l'acide, la surface de l'acier était compacte

et ne laissait apercevoir aucune texture fibreuse. Une lame de rasoir, faite avec l'acier Woolz , présenta les mêmes apparences ; mais dans une

autre lame, d'une qualité inférieure, la texture était fibreuse et ondulée. On prit ensuite une barre d'acier ; d'une cassure grenue unie, et on la rompit en deux. Les deux pièces lurent chauftees , dans le même fourneau, au rouge cerise, et, dans cet état, on plongea l'une d'elles dans l'eau froide , et on laissa l'autre se refroidir trèslentement dans le fourneau même. On les mit ensuite dans l'acide hydrochlorique , auquel on ajouta quelques gouttes d'acide nitrique. La dernière tut promptement attaquée, mais il fallut cinq fois autant de temps pour saturer

l'acide de la première. L'acier trempé était

extrêmement fragile, sa surface était couverte de petites cavités comme le bois vermoulu; mais sa texture était très - compacte et nullement striée. Au contraire , l'acier non trempé se courbait aisément et n'avait point d'élasticité, sa texture était fibreuse et ondoyante. Eu traitant, la foute par l'acide hydrochlo.--

EXTRAITS DE JOLIRNAUX.I

,rque, M. Daniell obtint 0,153 d'une substance poreuse spongieuse, inattaquable par les acides, susceptible de s'enflammer spontanément, etc. Vue au microscope, on y distingue des parlicules d'un brillant métallique , mêlées avec Une poussière d'un blanc grisâtre qui est de la elle est composée de fer, de silice et silice' de charbon, et M. Daniel' est porté à croire que la silice est à l'état de silicium dans la fonte, et que le silicium est combiné au carbone dans le résidu. La quotité de ce résidu. est une chose extraordinaire et qui mérite vé-rification. Quant à sa nature , il ne paraît pas qu'elle soit encore bien connue.

14. Sur les sels coMposeis d'aride sulArique

et de peroxide de fer; par T., Thomson. (Annals of philosoplg , 10e. 98. )

Le protosulfate de fer est composé dé Eau Acide

Protoxide ..

0,45o0o... 0,28947.} 0,26055.

o,45 o,55

i,00

Ce sulfate, porté au maximum, en le faisant bouillir avec de l'acide nitrique qu'on a soin d'expulser entièrement en évaporant plusieurs fois jusqu'à siccité, se change en deux sulfates, l'un insoluble, dans la proportion de 0,25,

et l'autre soluble, dans la proportion dé 0,75; ils sont composés de Lei". Acide

Pcroxide

0,20 o,8o

Le 2'. o,6o 0,40

En faisant digérer de l'acide ,sulfurique con-