Annales des Mines (1817, série 1, volume 2) [Image 35]

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SUR LE G' DU VAL CANARLC,

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remarquable ën ce qu'il contenait du mica dis-

SUR L'ÉLECTRICITÉ

posé par bande S., comme on le voit dans plusieurs

pierres calcaires primitives. D'après ces diverses observations, je crois pouvoir me hasarder à avancer qu'il existe du gypse dé diverses formations, et que celui du val Canaria appartient aux terrains primitifs (1). (i) Une opinion contraire à celle de M. Lardy, sur l'ançienneté relative du gypse du val Canaria, est développée dans un mémoire qui sera inséré dans une des prochaines livraisons des Annales. (Note des Rédacteurs.) Le volume précédent renferme (page 433) une annonce du mémoire

de M. LAy. (Le nom. de l'auteur a été, par erreur, imprimé Hardy.)

Produite dans les Minéraux à l'aide de la pression, par M. HdiiY. J'AI exposé dans un article qui fait partie du tome XV des Annales du Muséum (i), les résultats des expériences qui m'ont servi à comparer divers minéraux, relativement à la faculté qu'ils ont de conserver plus ou moins long-temps

l'électricité acquise à l'aide du frottement. J'ai découvert récemment une autre manière d'électriser les mêmes corps, dont je ne me serais pas attendu à obtenir des effets si marqués, en employant un moyen en apparence aussi faible que celui qui /es a produits. Ce moyen consiste à presser pendant un temps très-court, entre deux doigts, le corps que l'on veut éprouver; on les retire aussitôt en évitant de les faire glisser

sur la surface du corps (2), et on présente

celui-ci à la petite aiguille métallique mobile sur un pivot, que j'ai décrite dans moi' Traité de Minéralogie (s), et qui est plus ou moins

fortement attirée, suivant le degré de vertu électrique que la pression a communiqué au Corps.

Le même effet a lieu, mais d'une manière (i) Pag. s et suiv. -(2) Si cela arrivait, l'électricité acquise n'en serait que plus forte. Mais le but que je me propose ici est de faire connaître les effets que produit une simple pression, sans l'intervention d'aucun autre moyen.

(3) Tom. I, pag. 259,