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CIRCULAIRES.
CIRCULAIRES
ET
mncennes, d'un avertisseur déjà essayé antérieurement sur le
INSTRUCTIONS
Réseau d'Etat. Ces expériences vont être incessamment entreprises, et on ne
ADRESSÉES
lardera pas à en connaître les résultats définitifs. Mais le comité jugé qu'il y avait grand intérêt à expérimenter concurremment
AUX
PRÉFETS,
AUX
INGÉNIEURS
DES
MINES,
ETC.
'autres dispositifs remplissant le même but, et qu'il convenait 'inviter les grandes compagnies de chemins de fer à entrerendre des études dans ce sens, ou à poursuivre celles dont lies ont déjà pris l'initiative, en appelant leur attention sur ce oint essentiel que l'appareil doit être enregistreur, en même
CHEMINS
DE FER.
—
SIGNAUX.
—
APPAREILS
ENREGISTREURS.
■emps qu'avertisseur. Le comité estime que les compagnies devront présenter à 'administration le programme de leurs expériences dans un délai
laximum de trois mois. A MM. les Administrateurs de la Compagnie d
chemin de fer d
J'ai adopté cet avis, auquel je vous invite à vous conformer, n m'adressant, avant le 20 décembre 1899, la description de 'appareil que vous vous proposez d'expérimenter, avec l'indica-
Paris, le 18 septembre 1899.
ion des points où vous avez l'intention de l'installer. Veuillez m'accuser réception de la présente circulaire.
Messieurs, de nombreux inventeurs ont imaginé des dispositifs
Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics,
destinés à répéter automatiquement sur la machine d'un train
Pierre
en marche les signaux à l'arrêt que le mécanicien viendrait à
BAUDIN.
franchir sans les apercevoir; quelques-uns de ces appareils provoquent en même temps le ralentissement ou l'arrêt du train, par le serrage automatique du frein continu. L'objection de principe faite à ces-divers systèmes, — que l'on accuse d'émousser l'attention du mécanicien et de devenir, en cas de non-fonctionnement, une cause de danger, — disparail
jHEMINS DE FER. — AMELIORATION DE L ECLAIRAGE DE NUIT DES SIGNAUX.
si on peut les compléter par un appareil de contrôle mettant en évidence la faute commise par ce mécanicien. Or le problème ainsi posé paraît résolu, ou bien près de l'être,
A MM. les Administrateurs de la Compagnie d
chemin de fer d
d'une façon satisfaisante. J'ai donc pensé que le moment était venu d'entrer résolument
Paris, le 18 septembre 1899.
dans la voie d'expérimentation d'appareils qui doivent apporter à l'exploitation des chemins de fer un notable surcroît de sécurité. Le comité de l'exploitation
technique des chemins de fer,
consulté, a partagé cet avis. Il a rappelé qu'à l'occasion de la collision de la bifurcation de Valenton, sur
la
Grande
Ceinture
(18 février
1899), il avait
demandé l'expérimentation en grand, sur la ligne de Paris i
Messieurs, à propos du récent accident de Juvisy, le comité de 'exploitation technique des chemins de fer a examiné, dans sa éance du S septembre courant, la question de l'amélioration de 'éclairage de nuit des signaux. Il a émis l'avis qu'il y avait lieu de provoquer, de la part des ompagnies, des études pratiques dans ce sens, en leur signalant écialement les deux points suivants :