Annales des Mines (1899, série 9, volume 8, partie administrative) [Image 203]

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CIRCULAIRES. CIRCULAIRES.

l'est actuellement pour les services de la direction des routes et de la navigation, ou si elle ne pourrait pas devenir trimestrielle, comme elle l'est déjà pour les services de construction de chemins de fer. La périodicité trimestrielle est établie pour ces derniers services depuis le mois de janvier 1893. Elle paraît répondre à tous les besoins de l'administration centrale, et j'ai décidé, d'après l'avis de la commission, qu'elle serait étendue désormais à tous les services. En outre, on ne comprendra plus à l'avenir dans le compte moral les entreprises relatives aux grosses réparations. Enfin, seul, le compte moral du premier trimestre contiendra, au sujet des entreprises commencées pendant les années antérieures, les renseignements d'ordre administratif remontant à l'origine des entreprises et qui ont été déjà fournis dans les comptes moraux antérieurs. Dans les comptes moraux des trois autres trimestres, on se bornera, pour ces entreprises, à tenir l'Administration au courant de la marche des travaux. Actuellement les comptes moraux doivent être adressés à l'administration dans les dix premiers jours de chaque mois. A cette date, les ingénieurs en chef n'ont pas encore reçu la comptabilité des ingénieurs ordinaires. J'ai fixé, en conséquence, au 15 des mois d'avril, juillet, octobre et janvier la production du compte moral trimestriel. La copie du compte moral fournie à l'inspecteur général ne présentant aucune utilité, cette copie sera supprimée. Affaires courantes; copies de rapports et travaux divers. — En principe, pour toutes les affaires courantes ne donnant lieu à aucune difficulté, on ne doit faire qu'une minute et une expédition, la minute étant gardée par le signataire, et l'expédition adressée au préfet. Plusieurs chefs de service objectent qu'il est utile pour eux d'avoir la collection complète des archives; qu'il arrive fréquemment que l'ingénieur ordinaire refait le rapport du conducteur et le lui envoie à signer; que, pour certaines affaires même, 1 ingénieur ordinaire doit soumettre sa minute à l'ingénieur en chef pour que l'affaire soit traitée d'un commun accord parle service. Us en concluent que l'ingénieur ordinaire faisant la minute dans son bureau peut, sans augmentation de travail, faire les expéditions à la machine et adresser une de ces expéditions à ringe* nieur en chef pour ses archives. Dans d'autres services, on a admis la règle que le conducteur

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produit qu'une seule expédi tion de son rapport et que l'ingéeur ordinaire n'en fait prendre copie que s'il s'agit d'une affaire

u'il juge importante. La copie étant faite à la machine, on fait n même temps un exemplaire pour le bureau de l'ingénieur en hef.

| Certains ingénieurs en chef ont considéré que l'ingénieur rdinaire ne pouvait être seul l'arbitre des questions importantes u service, et ils ont imposé la règle de faire copier par l'ingéieur ordinaire tous les rapports qui ne peuvent être établis sur imprimés en usage dans le service. Ces diverses considéraons ont évidemment une certaine valeur, et l'usage de la machine u des autres systèmes de polycopie a incontestablement simplifié s écritures des bureaux. Mais il convient de remarquer que, dans l'avenir, d'après les ègles établies, le rapport du conducteur sera la base de l'instrucon du plus grand nombre des affaires d'un service et, dans es conditions, le seul moyen de prévenir les abus est de mainenir intégralement la règle prescrite par la circulaire du 0 avril 1896, et qui est ainsi conçue : «Les conducteurs subdivisionnaires ne doivent adresser à ngénieur ordinaire qu'une seule expédition de leur rapport. « C'est à l'ingénieur ordinaire qu'il appartient de faire faire ans son bureau les copies des rapports des subdivisionnaires, rsqu'il le juge utile. « Le même mode de procéder doit être suivi par l'ingénieur en cf. » ' M y a lieu, en conséquence, d'interdire formellement à un périeur d'exiger des copies de son subordonné, et c'est là une gle, à l'application de laquelle je prierai MM. les inspecteurs pnéraux de tenir la main dans leurs tournées. Il arrive souvent, en 'et, que la multiplication des documents et des copies, dans s services, résulte uniquement d'habitudes prises d'après les structions des ingénieurs en chef. Dans leur désir de tenir en am toutes les affaires, certains chefs de service réclament des oduclions extra-réglementaires qui augmentent notablement le ivail des bureaux des ingénieurs ordinaires et des conducteurs, us, quand un nouvel ingénieur en chef prend le service, il siij me rarement les pièces que son prédécesseur avait jugées uti el y ajoute souvent la demande de nouveaux documents ortant sur les points qui l'intéressent spécialement. Sans doute, est peu de travaux, ainsi imposés au personnel, qui soient sans lilité nais la plupart prennent un temps hors de proportion