Annales des Mines (1891, série 8, volume 10, partie administrative) [Image 32]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

CIRCULAIRES.

IBI sur

CIRCULAIRES ET INSTRUCTIONS

63

une difficulté que soulève l'application de la loi du (*) sur les délégués à la sécurité des ouvriers mi-

8 juillet 1S90 ADRESSÉES

AUX PRÉPETS, AUX INGÉNIEURS DES MINES, ETC

CORRESPONDANCE ÉCHANGÉE ENTRE LES CONTRÔLEURS DES MINES DÉ| TACHÉS ET LES MAIRES. — CONCESSION DES FRANCHISES POSTALE

II

TÉLÉGRAPHIQUE.

A M. le Préfet du département d Paris, le 12 mars 1891.

Monsieur le préfet, par décret rendu sur la proposition de M. C ministre du commerce, de l'industrie et des colonies, et confoimément à ma demande, la correspondance de service échange entre les contrôleurs des mines détachés au dehors de la réij dence des ingénieurs, et les maires des communes comprise dans l'étendue de leurs circonscriptions respectives, a été admis: à circuler en franchise, sous bande, par la poste. Mon collègue a décidé, en outre, que cette correspondant pourrait être exceptionnellement expédiée en exemption de taxa par la voie télégraphique, dans les cas d'accidents, désordres i grèves dans les mines, carrières et usines. Il ne devra, bien entendu, être fait usage qu'en cas d'absofe nécessité de cette dernière franchise, qui a surtout pour objtl d'assurer l'organisation rapide de secours ou l'application :] mesures de sécurité reconnues indispensables. J'adresse ampliation de la présente circulaire à MM. les Ingil nieurs des mines. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, YVES GUYOT.

LOI DU

8

JUILLET

1890. —

DÉLÉGUÉS A LA SÉCURITÉ

DES OUVRE

MINEURS. — FORMATION DES LISTES ÉLECTORALES. — CASIER AD».

[Ministère de l'intérieur. — Direction de l'adm nislration départ, et commun. — 1" bureau. — Circulaire n° Il NISTRATIF. —

neurs. «■article o de cette loi exige, entre autres conditions à remplir jJBJles électeurs qui ont à nommer les délégués, la jouissance HBdroits politiques. D'autre part, l'article 7 impose à l'exploitant rétablissement de la liste électorale de sa circonscription. Pour contrôler la capacité de ses ouvriers, il ne paraît pas possible d'obliger le chef d'exploitation à demander aux greffiers SB tribunaux les extraits du casier judiciaire, car cette prescription serait contraire aux règlements de la chancellerie, qui prohibent la délivrance à des tiers de bulletins portant extrait du casier. Mais j'ai pensé, d'accord avec M. le garde des sceaux, que l'exécution de la loi du S juillet dernier pourrait être assurée au ^Hwcn du casier administratif électoral tenu dans chaque arrondissement. Hors de la confection de la liste, les exploitants de chaque cirifflkcription adresseront directement au sous-préfet de l'arron^Bement, où est situé le siège de l'exploitation, leurs demandes IjSfcommumcation des extraits relatifs aux individus sur la capacité desquels ils auraient des doutes. |He sous-préfet délivrera lui-même les renseignements, si les individus qu'ils concernent sont originaires de l'arrondissement; ^Hs le cas où ils seraient nés dans un autre arrondissement, il communiquera la demande à celui de ses collègues du même département qui a qualité pour y satisfaire. Si les ouvriers sont nés dans un autre département, le sous-préfet de l'arrondissejjgjnt. où se trouve la circonscription d'exploitation, devra vous ■Mnsmettre les demandes, et vous les communiquerez à vos collègues, qui vous feront parvenir les bulletins. ^Knfm, pour les ouvriers français nés soit à l'étranger, soit aux colonies, ou dont l'origine n'est pas légalement constatée, vous ■tez à réclamer directement les extraits qui les concernent à la chancellerie, où est établi un casier central qui tient lieu du casier électoral. • |MLes demandes devront faire mention de l'élection à laquelle mm a neu ae procéder, afin de permettre à l'administration de contrôler, au besoin, l'usage qui doit être fait des renseignements réclamés.

Paris, 17 mars 1891.

Monsieur le préfet, M. le garde des sceaux a appelé mon atien-

R*)

Volume de 1890, p. 256.