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CIRCULAIRES.
CHEMINS DE FEU. — INVENTION. — PÉDALE DE CALAGE DES AIGUILLES A CONTREPOIDS RIVÉ.
A MM. les Administrateurs de la compagnie d chemin de fer d Paris, le 0 septembre 1886.
Messieurs, mon administration a été saisie de l'examen d'un appareil, dit « Pédale de calage des aiguilles à contrepoids rivé », imaginé par M. Barbier en vue de faciliter et rendre plus sûre la manœuvre de ces aiguilles, en permettant à l'aiguilleur de s'aider du poids de son corps pour les maintenir lorsqu'elles sont prises en pointe. L'invention de M. Barbier consiste dans l'addition au mécanisme ordinaire des aiguilles à contrepoids rivé, savoir : 1° D'une pédale, mobile dans un plan vertical perpendiculaire à la tringle de manœuvre, qui est terminée à l'une de ses extrémités par une palette et à l'autre par un contrepoids; Et 2° D'un mentonnet, adapté à la tringle de manœuvre, qui vient se placer dans le plan vertical de la pédale lorsque le contrepoids de l'aiguille est soulevé par l'aiguilleur. Le jeu du système est des plus simples : le contrepoids une fois soulevé, l'aiguilleur n'a qu'à mettre le pied sur la palette pour que, la pédale venant s'accoler au mentonnet, l'aiguille se trouve solidement maintenue; il lui suffit, ensuite, de retirer son pied pour que, la pédale se relevant automatiquement, le mentonnet se dégage et l'aiguille sollicitée par son contrepoids, revienne à sa position normale. Dans cette manœuvre, l'effort du bras, qui, avec les appareils ordinaires, était souvent considérable et très prolongé, se trouve remplacé par la pression du pied et par le poids du corps de l'aiguilleur; d'où résulte, pour cet agent, la faculté de maintenir sans fatigue, pendant tout le temps nécessaire, l'aiguille appliquée contre le rail. J'ai soumis au comité de l'exploitation technique des chemins de fer les rapports que m'ont adressés les ingénieurs du contrôle au sujet de l'expérimentation de l'appareil Barbier sur le réseau d'Orléans. Ce comité a émis l'avis qu'il y avait lieu de signaler cet appareil à l'attention des compagnies concessionnaires de chemins de fer, comme pouvant rendre de réels services, notamment- sur les voies principales, en tous les points où le trop petit nombre des aiguilles ne permet pas de les enclencher.
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J'ai adopté cet avis par décision de ce jour. Vous voudrez bien m'accuser réception de la présente communication et me faire connaître la suite dont elle vous aura paru susceptible. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics , Pour le Ministre et par autorisation :
Le Directeur des chemins de fer, J. LAX.
CHEMINS DE FER. —TRANSPORT A PRIX RÉDUITS. —MALADES INDIGENTS SE RENDANT A L'INSTITUT PASTEUR.
A M. le Préfet du département d Paris, le 30 septembre 18SG.
Monsieur le préfet, un certain nombre de conseils municipaux ont émis le vœu qu'une réduction de moitié du prix des places soit accordée , sur les voies ferrées , aux malades envoyés à Paris par les municipalités pour être admis, à l'Institut Pasteur, au traitement préventif de la rage. A l'occasion de l'un de ces vœux, que je lui avais communiqué, la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerrannée a fait connaître qu'en pareille circonstance elle accordait aux intéressés des bons nominatifs de demi-place, en 3° classe, tant à l'aller qu'au retour, sur la demande soit des préfets, soit des maires, et à la condition que cette demande certifiât qu'il s'agit de personnes secourues, soit par le département, soit par lu commune. Les autres compagnies, à qui j'ai fait part de ces dispositions, m'ont informé, que les jugeant de nature à prévenir tous les abus, elles étaient disposées à les appliquer sur leurs réseaux. Je vous prie de porter cette détermination à la connaissance de MM. les maires de votre département. Recevez, etc. Le Ministre des travaux publics, Pour le Ministre et par autorisation
Le Directeur des chemins de fer, J. LAX.