Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 136]

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.266 SUR LE TERRAIN DES ENVIRONS DE PARIS.

les côtes du Calvados, etc. Par-tout ce calcaire

se distingue par sa ténacité, par ses parties spathiques ou par une texture qui, saris être

THEORIE DES REMBLAIS ET DES ÉBOULEMENS,

spathique, est très-voisine de l'état cristallin, par l'abondance et-la variété de ses fossiles, qui présentent outre les huîtres du pays de Bray, d'auIres. espèCes d'une taille considérable de la fa.

MÉMOIRE

mille des ostracées et de celle des byssisères dès trigonies, une grande quantité de zoophytes, SuKtout de madrépores, etc. Par-tout enfin ce calcaire est dans le voisinage, ou accompagné des argiles inférieures à la craie ; ruais nulle part

on ne voit mieux sa position géologique que dans l'escarpement dit les Vaches noires, qui

Sur les surfaces d'équilibre des fluides imparfaits, tels que les Sables , les Terres, etc.; par; X., le-chevalier ALLENT, conseiller

d'Etat, inspecteur- géne'ral des Gardes

nationales de France, ancien officier supérieur du ge'nie militaire;

Approuvé par la classe des sciences mathéma-

tiques et physiques de l'Institut, dans sa

borde la côte entre Honfleur et Dives (Calvados).

Il y forme quelques bancs plus ou moins puissans , places au milieu de deux systèmes d'argiles marneuses grises. Le système supérieur contient souvent de la chlorite en grains vertnoirâtres et passe à la craie chiot-née qui" lui est immédiatement superposée. L'argile inférieure est caractérisée par de grandes et larges

gryphées (gryphea latzssiew), et repose sur' le calcaire à oolites, feuilleté dans ses parties

.

séance du 30 octobre 1815.

EXTRAIT PAR L'AUTEUR.

CHAPITRE 'ler. (1

CHAPITRE II.

supérieures, qui se prolonge du côté de Caen,

Des surfaces d'équilibre, ou de talus naturel des remblais.

l'ancien calcaire alpin, ou zechstein des Allemands, et enfin 1t; terrain houiller. Ce dernier replonge bientôt sous la craie qui borde cette petite région par une chaîne de collines en forme de ilanicercle. II est bon, en conséquence, de remar-i.

S. I. Du cône de taluS'itaturel.

suer ici que j'avais en tort, en 1808 (Journal des Mines, tome :XXIV, page 348), de rapporter le calcaire du Boulouais, que. je n'avais pas vu par moimême, à la formation de transition teti domine dans le nordest de la France.

r. ST l'on verse, sur un plan de niveau, fluide imparfait, tel que du sable fin, de manière que la veine fluide soit un filet d'un petit diamètre, dont l'axe reste constamment dans la (s) Dans le chapitre I". de ce Mémoire, nous avons exposé la théorie connue du talus naturel, dans le cas du plan. Nous