Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 59]

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QUATRIÈME PARTIE. Description des mines de houille de Rive-

de-Gier, par territoires.

PREMIlk.R.E SECTION. Généralités (1). L'EXPLOITATION :des mines de houille situées ,dans le voisinage de Rive-de-Gier , remonte à

plusieurs siècles; c'est principalement aux territoires .de. Mouillon et de Gravenand qu'elle a. été faite,avec- le plus de facilité et d'avantage. Les couches se manifestent à la surface par des affleuremens oit elles se montrent souvent avec toute leur. puissance; la qualité de la houille répondait à son abondance. Les travaux faits aux Grandes-Flâches., à la

montagne du Feu et à la Grand-Croix sont très-anciens ainsi (prie ceux de Tartaras, Dar-

goire , Montroncl. ( Foy e-z l'ouvrage de Morand,

.première partie. ) En 1763, la houille en gros quartiers (Pérat), se vendait au mouillon, à raison de 51 centimes le quintal métrique, et le menu mêlé de grae , 3o centimes (d'après Morand). A Lyon, le prix (1) Il faudrait consulter la topographie souterraine du département de la Loire, elle-même pour acquérir, tant sur les exploitations actuelles que sur le nombre ou l'étendue des Mines abandonnées de 'Rive-de-Gier, des notions qu'on se contentera d'indiquer très-brièvement à la suite de ces généra lités.

DU IdPARTEMENT DE LÀ LOIRE.

n3 était de 2 francs 17 centimes pour le quintal métrique de Pérat , et de z franc 85 centimes pour l'autre espèce. La consommation de cette ville était évaluée à 36o mille quintaux métriques. Le prix des journées du piqueur (abattant le charbon ), était de franc Io centimes, et de x franc pour les traîneurs, etc. On pourra remarquer dans la suite de ce mémoire que les prix de vente sur les mines sont actuellement triples au moins de ce qu'ils 1763, et que le prix des journées étaient en a augmenté dans le même rapport. On ne sait point à combien s'élevait dans l'origine la quantité de houille extraite annuellement des mines de Ptive-de-Gier, ni le nombre des Ouvriers qui y étaient employés. rapporte seulement qu'elles donnaient Morand un tiers de Pérat et les deux tiers en menu. C'est encore ce qui a à- peu-près lieu aujourd'hui. Le principal débouché des mines était,

comme aujourd'hui, le port de Givors sur le Rhône douze cents mulets étaient employés au transport de la houille. L'ouverture du canal de Rive-de-Gier, qui eut lieu en 1778, augmenta l'exportation et donna une nouvelle activité au travail des mines. Depuis le commencement du 18,. siècle on avait creusé des puits dont la plus grande profondeur était 8o ou ioo mètres ; à partir de 1790 on en creusa de plus .profonds;

depuis douze à'quinze ans on en a creusé qui ont atteint une profondeur de plus de :.'zioo mètres. A Rive-de-Gier le propriétaire du sol avoir joui exclusivement du droit des paraît

mines,