Annales des Mines (1816, série 1, volume 1) [Image 12]

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?AINES DE HOUILLE

de l'air, à l'extérieur, a été donnée par. des thermomètres dont on a étudié soigneusement la marche, ça les comparant avec le thermomètre du baromètre. Les observations ont été calculées une à une, . suivant la formule de M. de la Place, avec les diverses corrections indiquées dans les tables publiées par M. Ramoncl. On a recueilli les observations correspondantes de Paris et de Clermont ; les observations de Paris, parce qu'on a pensé qu'étant faites dans une plaine très-vaste, elles seraient peu soumises aux causes accidentelles de perturbation, et les observations de Clermont, parce qu'elles sont faites à une médiocre distance de Saint-Étienne , et avec une exactitude ailleurs ; qu'on espérait vainement trouver de précieux M. Ramond a bien voulu joindre conseils à la communication qu'il en a donnée. On a remarqué une analogie à-peu-près

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constante entre les conditions atmosphériques les observations sous lesquelles ont été faites et de Saintcorrespondantes de Clermont différences au contraire Étienne, et de grandes dans l'état journalier de l'atmosphère de cette

dernière ville et celui de Paris. Aussi est-il arrivé que les hauteurs données par des observations correspondantes de Paris, ont varié dans des limites infiniment plus considérables que les hauteurs données par les observations de Clermont; considération qui a conduit à ne

tenir en etre' compte que de ces dernières hauor, la teurs, dont la moyenne est de 546,mo2; de 576, n165 étaitélevée cuvette du baromètredu Rhône, au confluent

au-dessus des eaux

DUDiPARTEMENT DE LA LOIRE.

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du Gier. La pente du Rhône entre Givors et

la mer est donc de 169,m 57. Comparons ce résultat avec quelques autres évaluations barométriques , et les données qu'ont bien voulu nous fournir MM. les ingénieurs des Ponts. C. M. de Saussure dit (paragraphe 1644);

que le bas de Lyon a une hauteur absolue de 8o à 85 toises (156 à. 166 mètres); il s'en-

suivrait que le Rhône aurait une pente un peu. moins forte que celle que nous lui assignons ;

mais notre évaluation a, sur celle de M. de Saussure, cet avantage qu'elle est déduite d'un beaucoup plus grand nombre d'observations. 20. Lalande.(1) donne pour la pente du Rhône

jusqu'à la mer, à Lyon 165 mètres, à Condi-leu 156, au Pont-Saint-Esprit 45, à Avignon 21, et à Beaucaire 11,m 69. Ces données supposent encore que le Rhône a moins de pente que nous ne lui en accordons ; mais que'lques-unes d'elles ne s'accordent nulle nt avec les nivellemens exacts que nous allons rapporter; non plus qu'avec un nivellement de M. Pilot, qui donne pour la pente du fleuve, à partir de Beaucaire, 15 pieds 8 pouces dans. les basses eaux; et Si pieds dans les grandes eaux. 3°. Enfin, Voici de quelle nianière on peut établir la pente du Rhône , d'après les données recueillies auprès de MM. les ingénieurs des Ponts.

a. Dans le département de la Drôme , la plus grande pente du Rhône est de 200 millimètres par 200 mètres ;on peut eu coiwiure (y) Dans Son ouvrage sur les Canaux, page3

208-15.

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